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GP L'efficience des marchés KENZA

Fiche : GP L'efficience des marchés KENZA. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2015  •  Fiche  •  4 080 Mots (17 Pages)  •  664 Vues

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PLAN

INTRODUCTION…………………………………………...2

I- Notion de la valeur fondamentale…………………………3

II- Définition de l’efficience du marché financier ………....3

III- Les trois dimensions de l’efficience de marché… …….4

          1-  L'efficience fonctionnelle (ou opérationnelle)…..4

          2-  L’efficience allocative…………………… .………5

                IV-  Les conditions d'un marché efficient………………...5

                 V-  Les leçons de l’efficience des marchés………………6

           VI-  Les anomalies d’efficience…………………………..8

  CONCLUSION…………………………………………….13

Introduction :

La finance comme discipline académique séparée de l’économie n’apparait qu’au début du siècle où les  néoclassiques était les grands maitres de l’économie, d’où la grande influence de cette école sur la finance de l’époque. Ainsi, et comme l’a signalé Gérard Charreaux  « d’une certaine façon, il s’agissait d’une intrusion de la méthodologie économique néo-classique dans le domaine de la finance ».

De ce fait on peut dire que la théorie de l’efficience des marchés financiers peut être considérer comme le front financier de la théorie micro-économique de la concurrence pure et parfaite et est appréhendée à priori comme l'aptitude du marché à rétablir l'équilibre ; le marché est alors dit efficient si les prix qui s'y forment constituent des signaux fiables permettant aux investisseurs de prendre les bonnes décisions d'allocation des ressources. Pour cela, il faut que les actions soient correctement évaluées en fonction de l'information disponible au temps t.

La définition de l'efficience a évolué depuis les travaux originels de FAMA, elle est aujourd'hui moins stricte et autorise certaines formes de prédictibilités ; ainsi de l'efficience initiale synonyme de marché au hasard des prix des titres, on a évolué vers une efficience signifiant l'impossibilité d'obtenir un gain substantiel : conformément à la définition de JENSEN (1978) qui postule que «  sont réputés efficients les marchés sur lesquels les prix des actifs cotés intègrent les informations les concernant de telle manière qu'un investisseur ne peut, en achetant ou en vendant cet actif, en tirer un profit supérieur aux coûts de transaction engendrés par cette action ».

I-  Notion de La valeur fondamentale :

Le concept d’efficience renvoie en premier lieu à l’existence d’un prix intrinsèque des actifs, lié aux fondamentaux sur le marché.

En effet l’efficience des marchés se construit sur le fait qu’à chaque instant t, il est possible de calculer, pour chaque titre sa « vraie »  valeur  appelé « valeur intrinsèque » ou « «valeur fondamentale ».cette valeur fondamentale peut être  définie comme le flux de revenus futurs auquel il donne droit.

Notre théorie suppose qu’il est possible à chaque instant de déterminer sans ambigüité une estimation juste de  cette valeur fondamentale.

II-  Définition de l’efficience du marché financier :

Sur les marchés financière, on négocie des titres ou des monnaies : marché des actions et des obligations, des changes, des options, des produits dérivés, des matières premières etc. Le marché est dit efficient si les fluctuations de cours qui s’y produisent correspondent à des informations nouvelles jusqu’ alors inconnues des opérateurs, qui modifient leurs décisions d’achat et de vente. Le prix exprime alors toute l’information connue des opérateurs et reflète parfaitement les caractéristiques du titre coté: son rendement attendu (ce qu’il devrait rapporter en dividendes et en plus-value), le risque encouru, la liquidité (la capacité à le revendre rapidement et sans cout), et en fin ses caractéristiques fiscales (certain titre étant plus taxés que d’autres sur les revenus ou la plus-value).Si un marché est efficient les différences de cours entre deux titres sont le reflet exact des écarts entre les caractéristiques des titres cotés.

Cette définitions parue dans  « alternatives économiques », nous fait la synthèse de la chronologie des  définitions de l’efficience depuis Fama1965  selon laquelle  « On dit qu’il s’agit de l’informationnelle efficience du marché si le prix observé sur le marché reflète pleinement et instantanément toute l’information disponible », en passant par Jensen 1978 « sont maintenant réputés comme efficients les marchés sur lesquels les prix des actifs cotés intègrent les informations les concernant d’une  telle manière qu’un investisseur ne peut, en achetant ou en vendant cet actif, en tirer un profit supérieur au couts de transaction  engendré par cette action »  et arrivant à Fama 1991 «sur un marché efficient les cours reflètent les informations jusqu’au point où les gains supplémentaires tirés d’une exploitation de l’information sont juste égaux aux coûts supplémentaires à mettre en œuvre », aussi FAMA ajoute que « sur un marché efficient, les cours ne coïncident pas forcément à chaque instant avec la valeur fondamentale ».

A tout moment, de nouvelles informations sont susceptible de modifier le cours d’un titre par exemple, si les spécialistes anticipent une hausse des taux d’intérêt, donc une baisse du rendement relatif des actions, ils vont vendre  sans attendre : le cours des actions va immédiatement s’ajuster à la  baisse. Mais si la banque centrale décide de ne pas modifier ses  taux d’intérêt, l’anticipation se trouve démentie par les faits, cette nouvelles information se répercute aussitôt sur le niveau des cours des actions. Comme par définition, les nouvelles informations qui influent sur les cours ne seraient pas anticipées (si non elles avaient été incorporées depuis un certain temps déjà dans la détermination des cours). Elle provoque une hausse ou une baisse des cours que nul ne pouvait prévoir : elles sont donc aléatoires.

III-  les trois dimensions de l’efficience de marché :

   Il faut signaler  ici que  l’efficience informationnelle n’est pas une fin en soi, mais plutôt une étape permettant de prendre position quant à l’efficience allocationnelle des marchés.

1-  L'efficience fonctionnelle (ou opérationnelle) :

La deuxième dimension de l'efficience des marchés financiers concerne les fonctions proprement économiques de l'industrie financière.

En effet, les marchés financiers prennent une place de plus en plus dominante dans le système financier. Leur utilité provient du fait qu'ils facilitent la mutualisation des risques et leur transfert, comme ils permettent de mobiliser l'épargne vers les emplois les plus productifs, et ceci grâce à un système de production et de diffusion de l'information qui répond aux besoins des offreurs et des demandeurs des actifs financiers.

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