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Devoir macroéconomie les relances économiques

Étude de cas : Devoir macroéconomie les relances économiques. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2018  •  Étude de cas  •  769 Mots (4 Pages)  •  417 Vues

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Sébastien CREST

Nicolas MANUEL

Devoir macroéconomie

Après les chocs pétroliers de 1973-1974 et de 1978-1981, le gouvernement a décidé d’effectuer un plan de relance pour soutenir l’économie. En effet, les gouvernements de Chirac en 1975 et de Mauroy en 1981 ont tous deux fait des reformes budgétaires expansionniste.

  1. Les deux relances

  1. La relance de 1975

Après une politique restrictive en 1974, caractérisée par un ralentissement de la demande et de l’inflation, visant à « refroidir » l’économie, le gouvernement a décidé l’année suivante de relancer l’économie. Différentes mesures ont alors été prises dans le cadre d’une politique budgétaire expansionniste.  D’abord soucieux de l’équilibre budgétaire, l’État a accepté l’idée d’un déficit pour relancer l’économie. L’État a alors augmenté ses dépenses en vue de fournir des aides au logement, des emplois dans la fonction publique, et de soutenir la consommation et l’investissement. Le coût global de ces mesures s’élevait à 21,4 milliards, soit 730 millions pour l’aide au logement, 5 milliards pour le soutien à la consommation et 15,7 milliards pour le soutien aux investissements productifs. Concernant les aides au logement, les 730 millions investis ont créé 25 000 logements supplémentaires en janvier, 20 000 en mars, et ont augmenté leur qualité. Inévitablement, ces réformes ont causé un déficit de 39,7 milliards.

En parallèle, la politique monétaire a accompagné ces réformes budgétaires. La Banque de France a cherché à baisser le taux d’intérêt et à diminuer les réserves obligatoires afin de relancer l’activité économique en facilitant le crédit. Par ailleurs, le déficit a pu être financé par l’émission de bons du Trésor à partir de juin.

Ces réformes ont agi rapidement sur l’activité économique. En effet, elles ont permis de créer 160 000 emplois au cours des années 1975 et 1976 et ont fait augmenter le PIB de 1,2 point en 1976 par rapport à 1975. En contrepartie, le solde extérieur a été détérioré de 11 milliards, soit 0,75% du PIB.

  1. La relance de 1981-1982

Depuis que se font ressentir, au second semestre 1979, les répercussions du second choc pétrolier, celles-ci se sont accentuées. Dans le but de lutter contre cette crise le premier ministre Mauroy décide de mener une politique générale, inspiré du modèle Keynésien, sur le programme économique et social du gouvernement et notamment le blocage des prix et des revenus. L’État décide alors d’injecter 10 milliards de Francs dans l’économie soit 1% du PIB et de privilégier les dépenses. Une des premières réformes a été de créer des emplois dans la fonction publique et des aides direct à l’emploi.

L’État encourage aussi la consommation et l’investissement. Il y a donc une hausse des salaires. Le SMIC a été augmenté de 10% en parallèle le travail hebdomadaire a baissé de 40 à 39 heures. De plus les prestations sociales ont été renforcées pour les familles et les retraites.

Pour les investissements aux logements les dépenses supplémentaires « aide à la pierre » est passé de 250 millions à 3,1 milliards de Francs en 1982. Les entreprises sont soutenues grâce a une politique dite des filières qui va aussi soutenir les programmes technologiques.

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