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Concurrence parfaite et concurrence imparfaite

Cours : Concurrence parfaite et concurrence imparfaite. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Novembre 2017  •  Cours  •  17 928 Mots (72 Pages)  •  775 Vues

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Chapitre introductif : Concurrence parfaite et concurrence imparfaite

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Objectif : étudier la décision de l’entreprise en terme de prix et en terme de quantité sur des marchés de concurrence imparfaite.

En concurrence imparfaite, on va introduire le concept de stratégie d’entreprise. Le comportement va devenir stratégique. Sur un marché, il y a les entreprises qui entre en compétition pour les profits, pour gagner des parts de marché et il y a les entreprises qui entrent sur le marché pour une entente avec les autres entreprises. En CPP il n’y a pas de notion de stratégie. Nous allons établir un lien entre structure de marché et le comportement des entreprises.

Quel est le degré de concurrence sur les marchés ?

Concurrence pure et parfaite : 􏰀 L’atomicité de l’offre et de la demande : multitude d’offreurs et de demandeurs sur le

marché. Aucune influence sur les conditions et le prix du marché : l’individu est preneur de

prix. 􏰀 L’homogénéité du produit : produits identiques, homogènes, sans différenciation donc

substituables. Les conso peuvent arbitrer en fonction du prix. 􏰀 La mobilité des facteurs de production : travail et capital peuvent se déplacer d’un marché à

un autre en quête de rentabilité. 􏰀 La libre entrée et sortie sur le marché : aucun obstacle à l’entrée du marché 􏰀 La transparence : information parfaite, chacun individu est parfaitement informé des

conditions du marché (prix, quantité, qualité)

SECTION 1 : Les différentes structures de marché

A partir du moment ou on lève l’hypothèse d’atomicité de l’offre (coté de l’entreprise), on va avoir ce qu’on appelle monopole (s’il y a qu’une seule entreprises) ou un oligopole (s’il y a quelques entreprises devant une multitude de consommateurs).

On peut lever l’hypothèse d’homogénéité du produit, alors on va considérer qu’il est possible pour les entreprises de différencier le bien (distinction par la différenciation du produit). Cela signifie que les biens répondent à un même besoin mais le consommateur lui considère que ces biens ne sont pas les mêmes d’une entreprise à l’autre, pour le consommateur ces biens ne se substituent pas. En effet, la qualité peut être différente, ou alors le consommateur pense que les biens sont différents (conséquence du marketing). Ce marché-là s’appelle la concurrence monopolistique.

On lève l’hypothèse de libre entrée, libre sortie en introduisant le concept de « barrières à l’entrée ». Ces barrière à l’entrée sont naturelles dans certains cas (une entreprise plus compétitive que les autres s’impose sur le marché), elles peuvent aussi être réglementaires, légales (brevets), elle peuvent être aussi stratégique (les entreprises elles même s’arrangent pour que les autres ne puissent pas s’installer).

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On lève l’hypothèse de rendements d’échelle décroissants ; on introduit l’hypothèse de rendements d’échelle croissants sur certains intervalles de production. Les entreprises vont pouvoir faire des économies de couts : économie d’échelle. Grâce à ca elles augmentent leurs tailles.

On lève l’hypothèse d’information parfaite ; on se trouve dans une situation d’asymétrie d’information.

Le degré de concurrence sur un marché va dépendre du pouvoir de marché que peuvent obtenir ces entreprises présentes sur le marché (pouvoir d’influence sur le prix). Le cas extrême est la concurrence pure et parfaite : aucun pouvoir de marché, elles ne peuvent pas avoir une part significative pour influencer le prix car il y a tellement d’entreprises de petites tailles. Par contre, sur certains marchés, le degré de concurrence est tel que chacune des entreprises présentes peut augmenter le prix et attirer des clients. Chacune à donc le pouvoir de décider le prix à pratiquer. Le marché n’est donc pas parfaitement concurrentiel.

SECTION 2 : Rappel de la concurrence pure et parfaire

1. Décision de l’entreprise en concurrence pure et parfaite

Sur un marché parfaitement concurrentiel, chaque entreprise sait que la variation de sa propre production n’a aucune influence sur le marché. On sait également que la demande totale est décroissante en fonction du prix. Une entreprise seule n’est pas assez puissante pour produire une telle quantité pour faire baisse le prix.

Sur un marché en CPP le prix s’impose à l’entreprise. Elle vend et produit au prix du marché. Le prix p = recette de toute unité vendue. Puisque le prix s’impose à elle, p est aussi la recette marginale (Rm) (recette gagné sur une unité supplémentaire vendue).

p = Rm – RM (recette moyenne)

L’entreprise doit-elle produire et combien doit-elle produire pour connaître la décision d’offre ?

  •                 -  seuil de fermeture Pf (niveau de prix en dessous duquel une entreprise préfère ne pas  produire). A court terme, ce Pf c’est le minimum du coût variable moyen. A long terme, ce Pf  est le minimum du coût moyen, c’est le seuil de rentabilité.  
  •                 -  La quantité de bien qu’on décide de produire renvoi à la notion de maximisation du profit,  lorsque le prix est égal au coût marginal. Tant que le prix est supérieur au cout moyen, alors le profit est positif. Si le prix est inférieur au cout moyen, alors le profit est négatif. Si prix = cout moyen, alors les profits sont nuls, soit normaux.  

2. l’offre totale de la branche

Somme totale = somme des offres individuelles. A long terme, le mécanisme d’ajustement est tel que les profits sont nuls. Cela signifie que si à court terme le prix du marché est tel que les entreprises dégagent des profits positifs, alors sous hypothèse de libre entrée, alors de nouvelles entreprises s’installent sur le marché. Ces nouvelles entreprises augmentent l’offre totale. A demande constante, le prix baisse, donc les profits individuels baissent. Ce mécanisme ce poursuit tant qu’il y a des profits positifs. L’équilibre est atteint lorsque les profits sont nuls. Le prix d’équilibre de long terme en CPP correspond au minimum du coût moyen des entreprises présentes. A long terme, sur un marché parfaitement concurrentiel, le prix d’entrée et le prix de sortie est le minimum du coût moyen.

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