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Comment susciter l'intérêt de développer l'esprit critique en littérature et mathématiques au cycle 3 ?

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Par   •  28 Avril 2013  •  9 619 Mots (39 Pages)  •  1 632 Vues

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TRAVAIL D'éTUDE PERSONNEL

DE PROFESSEUR DES éCOLES STAGIAIRES

ANNéE 2008-2009

Comment susciter l'intérêt de développer l'esprit critique en littérature et mathématiques au cycle 3 ?

Remis le 13-05-2009

Soutenu publiquement le 03-06-2009

Université de Poitiers

IUFM de Poitiers

Table des matières

Introduction 3

A. La place de l'esprit critique dans l'enseignement primaire. 5

1 Définition de l'esprit critique. 5

2 L'évolution de l'école aux siècles derniers. 6

3 Les finalités de l'école. 8

B. Réflexion pédagogique. 9

1 Préparer un climat propice à l'épanouissement de l'esprit critique. 9

2 Trouver des moyens didactiques motivants 11

a Le jeu ou une présentation ludique du travail. 11

b Le débat. 13

c L'implication de l'enseignant. 14

C. Description et analyse du travail en classe entrepris avec les élèves. 15

1. Mathématiques. 15

a Aide personnalisée sur la résolution de problème. 15

b Exploitation du Tangram en géométrie. 18

2. Littérature de jeunesse 19

Conclusion 22

Annexes 23

Annexe 1 : Le shapluk kon tseug kwan. 24

Annexe 2 : Le Tangram (agrandissement). 27

Annexe 3 : quelques modèles de figure obtenues avec les pièces du Tangram. 28

Annexe 4 : Défi mathématiques sur les polygones convexes. 29

Annexe 5 : solutions trouvées par les élèves au défi mathématiques sur les polygones. 30

Annexe 6 : défis mathématiques. 31

Annexe 7 : le jeu de l'anneau (électricité) 32

Annexe 8 : progression sur le roman policier. 33

Annexe 9 : séquence sur les doigts rouges. 34

Annexe 10 : séquence sur un si terrible secret 35

Annexe 11 : mots croisés / le roman policier 36

Annexe 12 : Séquence : La France dans la Seconde Guerre mondiale 37

BIBLIOGRAPHIE 48

Introduction

En parallèle de mes études, mon travail en tant que surveillant d'externat puis maître d'internat (auprès d'élèves du collège au lycée en passant par la SEGPA ) m'a donné une vision globale des difficultés rencontrées par les élèves. En effet, le soutien scolaire, les heures d'études ou les aides personnelles apportées aux élèves ont mis en évidence un certain nombre de difficultés. Tout d'abord, un facteur social indéniable, perceptible également dans le secteur adapté et qui gagne de plus en plus l'école. Ensuite, un manque réel de motivation des élèves pour l'école ou les apprentissages, auquel s'ajoute parfois un phénomène de « mode » (il n'est pas bien vu d'avoir des bonnes notes). Des lacunes prononcées en mathématiques et en français s'installent durablement si elles ne sont pas vite prises en compte. Enfin, si la motivation des élèves en difficulté m'a semblé essentielle pour les aider, elle devait souvent être provoquée ou induite afin de captiver d'avantage d'élèves. Mais surtout, ce qui me semble le plus profitable pour les apprentissages et même au-delà, c'est le développement du raisonnement, de la réflexion, de l'esprit critique et cela dans tous les domaines quels qu'ils soient.

Mon parcours personnel de surveillant m'a permis de rencontrer les difficultés des élèves au collège et au lycée. Mon travail dans le secteur adapté (remplacement dans des institut spécialisés, animations sportives...), auprès d'enfants et d'adultes handicapés mentaux, moteur ou polyhandicapés, m'a donné goût et plaisir à l'adaptation et la différenciation. Enfin, des amis professeurs des écoles m'ont apporté une vision nouvelle de l'enseignement, avec des méthodes visant la réflexion et le développement de l'esprit critique. C'est donc ce parcours qui m'a donné envie de devenir professeur des écoles et c'est pour les mêmes raisons que j'ai choisi de travailler sur le développement de l'esprit critique.

Tout d'abord, effectuant un stage dans une école rurale du sud Vienne, avec des CM1 / CM2, mes observations en début d'année m'ont permis de constater :

Que l'ensemble des élèves avait tendance à se contenter d'une réponse simple, un seul point de vue, sans chercher à réfléchir sur sa validité.

Les élèves ont une représentation fausse de ce qu'est une « bonne réponse » : l'enseignant attendrait une réponse précise, il ne faut pas s'en écarter. Cela incite certains élèves à ne pas prendre la parole, voire même à dire ce qu'attend l'enseignant sans pour autant y adhérer.

Certains élèves prennent peu la parole de peur de se tromper, alors que l'on est à l'école pour apprendre et que l'erreur devient donc un passage obligé pour construire son apprentissage.

Beaucoup d'élèves ne perçoivent pas l'intérêt de réfléchir.

Par facilité, le plus grand nombre, ou la parole d'un « bon élève » ne sont pas remis en question même si elles sont fausses... tandis qu'un élève en difficulté devra s'éterniser en argumentation

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