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Rio Tinto

Étude de cas : Rio Tinto. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Février 2019  •  Étude de cas  •  7 581 Mots (31 Pages)  •  428 Vues

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Table des matières

Introduction        3

Les acteurs :        3

L’employeur:        3

Filière syndicale :        5

L'état et ses organismes spécialisés :        7

Mécanisme de conversion :        9

Historique des négociations        9

Contexte économique :        12

Contexte politique        13

Contexte légal        15

Contexte socioculturel :        18

Résultats        19

Conclusion :        20

RÉFÉRENCES        22

Introduction

Au Québec, le mouvement syndical prend une place importante; le Québec est en fait l’une des provinces les plus syndiquées en Amérique du Nord. Dans l’histoire de la syndicalisation, il y a eu beaucoup de manifestations sur les conditions de travail, sur la reconnaissance du droit d’association et sur l’obligation de l’employeur à négocier dans les grandes industries.  Nous nous sommes donc penchés sur l’un des conflits les plus médiatisés, celui de l’aluminerie de la compagnie Rio Tinto Alcan à Alma en 2012, au cours duquel la partie patronale et la partie syndicale ont fait des pieds et des mains pour parvenir à une entente.

Tout d’abord, les descriptions de l’employeur ainsi que de la filière syndicale seront présentées afin d’identifier les acteurs de ce conflit. La participation et le rôle de l’État et des organismes spécialisés auxquels ont eu recours l’entreprise ainsi que les travailleurs seront également abordés.

Ensuite, un bref historique de la négociation suivra afin de bien comprendre les étapes du conflit de Rio Tinto Alcan versus les travailleurs. On y trouvera également quelques dates importantes dans l’évolution de la négociation.

Puis, afin de bien cerner les aspects qui ont influencé le conflit, nous analyserons quelques contextes importants tels que les contextes économique, politique, légal et socioculturel.

Enfin, toute négociation ayant une fin, nous ferons état de l’entente finale qui a mené à la signature de la convention collective des travailleurs de l’aluminerie d’Alma.

Les acteurs :

L’employeur:

Rio Tinto est un groupe minier multinational qui œuvre dans le privé et qui possède deux filiales au Québec, soit Rio Tinto Alcan qui représente la branche aluminium de l’entreprise et Rio Tinto Fer et Titane. La multinationale fait aussi sa place dans l’industrie du cuivre, des diamants et de l’énergie et des minéraux. Le géant minier a établi des sièges sociaux à différents endroits dans le monde selon les différents niveaux de l’entreprise. Les sièges sociaux de Rio Tinto sont situés à Londres au Royaume Uni et à Melbourne en Australie. Au niveau de Rio Tinto Alcan, le siège social est à Montréal; puis, pour ce qui est de la filiale Rio Tinto Fer et Titane, le siège social est à Sorel Tracy. (Rio Tinto, 29 mai 2017)

Rio Tinto Alcan, filiale concernée dans ce cas-ci, est considéré comme le leader mondial en aluminium, l’entreprise exploite des établissements de grandes tailles dans plus de 27 pays en comptant plus de 18 000 employés. Cette branche de l’entreprise exerce une forte présence notamment en Australie, au Canada et en France. L’entreprise s’active dans deux unités d’exploitation, soit le bauxite et l’alumine, ainsi que le métal primaire dans quatre différentes unités d’affaires. Au total, la filiale possède et exploite 6 mines de gisements de bauxite, 10 usines d’alumine, 21 alumineries et 12 centrales électriques. Au Canada, les installations de Rio Tinto Alcan sont surtout situées sur le territoire du Québec ou de la Colombie-Britannique. (Rio Tinto, “our business” 29 mai 2017)

C’est l’usine d’électrolyse à Alma au Lac-Saint-Jean qui nous intéressera particulièrement pour ce cas. La construction de cette usine fut achevée en 2001 sur un terrain de 95 hectares. L’usine, qui fonctionne en permanence, permet l’emploi d’environ 900 personnes, représentées par le syndicat des Métallos affilié à la FTQ. (Usine Alma Rio Tinto Alcan, 29 mai 2017)

L’employeur Rio Tinto Alcan, quant à lui,  fait partie du conseil du patronat du Québec (CPQ) et de la Chambre des commerces et d’industrie du Québec (CCIQuébec), tous deux étant des associations horizontales qui représentent l’intérêt général de leurs membres à toutes les échelles. (CCIQ, répertoire des membres & CPQ, nos membres, 3 juin 2017)

En 2016, l’entreprise mère a réalisé un revenu net de 8,5 billions de dollar US et un bénéfice après impôts de 5,1 billions de dollars US, de ce montant, la multinationale devait verser 3,1 billions de dollars en dividendes à leurs actionnaires. Les chiffres d’affaires de la filiale de Rio Tinto Alcan ne sont malheureusement pas disponibles. (Rio Tinto, Rapport annuel, 10 juin 2017)

Filière syndicale :        

Depuis 2003, les 700 travailleurs de chez Rio Tinto Alma sont représentés par le Syndicat des Métallos, affilié à la FTQ, plus précisément par la section locale 9490. Par le passé, le Syndicat existant était la S.N.E.A.A affilié à la F.S.S.A.  Après quelques conflits, les membres ont décidé de se désister de la F.S.S.A et de se joindre au Syndicat des Métallos créant ainsi le Syndicat des travailleurs de l’aluminium d’Alma, section locale 9490.  En annexe, il y a un aperçu de l’histoire de la syndicalisation des travailleurs chez Rio Tinto Alma. (Syndicat des Métallos, mémoire du Syndicat des Métallos, section locale 9490 Syndicat des travailleurs et travailleuses de l’aluminerie Alma, Aluminium: la région doit changer, 8 juin 2017) (Syndicat des travailleurs de l’aluminium d’Alma, Historique, 23 mai 2017)

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