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Communauté économiques des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)

Étude de cas : Communauté économiques des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Octobre 2017  •  Étude de cas  •  1 460 Mots (6 Pages)  •  655 Vues

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 Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)

  • La CEDEAO est une organisation intergouvernementale ouest-africaine créée le 28 mai 1975. C’est la principale structure destinée à coordonner les actions des pays de l’Afrique de l’Ouest. Son principal but est de promouvoir la coopération et l’intégration. En 1990, son pouvoir est étendu   au maintien de la stabilité régionale avec la création de l’ECOMOG, groupe militaire qui devient permanent en 1999.
  • Cette organisation est composée de 8 institutions principales : la Conférence des Chefs d’Etats et du gouvernement, le Conseil des ministres, le Parlement de la Communauté, le Conseil économique et social, la Cour de justice de la Communauté, la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO, et l’Organisation Ouest-Africaine de la santé.
  • Les pays membres : Mali, Niger, Nigeria, Bénin, Togo, Burkina Faso, Ghana, Côte d’Ivoire, Liberia, Sierra Leone, Guinée, Guinée Bissau, Gambie, Sénégal, et Cap Vert.

  • La CEDEAO en chiffre :
  • 15 pays membres (dont 11 étaient sujets à des visites royales) ;
  • PIB : 700 milliards de dollars ;
  • 5 millions de km² ;
  • 320 millions d’habitants ;
  • Taux de croissance moyen de 5,5%.
  • 20ème puissance mondiale (grâce au poids de Nigeria qui y participe avec 65% des richesses créées et 75% des échanges commerciaux)

POURQUOI : Cette communauté n’est pas étrangère au Maroc car c’est là où les banques, les compagnies d’assurances, les promoteurs immobiliers et autres PME marocaines sont les plus actifs.

Le Maroc aurait pu faire recours à de simples accords de libre-échange entre l’ensemble des membres du CEDEAO, or l’enjeux englobe non seulement une dimension économique mais aussi un enracinement politique et stratégique (exemple de la gestion de la crise en Côte d’Ivoire et en Gambie suite au changement du pouvoir).

Avantages pour le Maroc :

  • Cet espace est plus une zone de consommation et d’importation que de production et d’exportation, et c’est une zone qui bénéficie d’une très grande dynamique (plus de 300 millions d’habitants)
  • Libéralisation des échanges, et quasi absence des taxes de douanes
  • Actuellement avec le TEC (Tarif extérieur commun) mis en vigueur depuis le 1er janvier 2015, certains produits s’enchéris et d’autres devient encore plus compétitifs.

L’intégration de la CEDEAO est tout bénef pour les industries marocaines qui délocalisent une partie de leur production et les exportations des engrais chimiques et minéraux, car le TEC pénalisera plusieurs exportations tel que celles du ciment, et sucreries sans cacao (35%), certains médicament (20%), véhicules à usage spécial (10%) …

Le Maroc sera certainement dans une zone de confort économique mais risque de se retrouver face à des problèmes plus cruciaux causés par la vague d’immigration importante de la population ouest- africaine, une des populations les plus mobiles intramuros dans le monde (7,5 millions de migrants ouest-africains fuyant les guerres et les conflits vivent déjà dans des zones autre que leur.)

Avantages pour la CEDEAO : 100 milliards de dollars en PIB et donc son positionnement mondial augmentera au 16ème. Elle permettre 10% de commerce internationale au Maroc. Elimination des barrières douanières.

Craintes des pays membres :

  • Craintes d’être envahie par les produits marocains qu’ils jugent très compétitifs.
  • Existence de gap industriel et technologique entre le Maroc et les membres de la CEDEAO.

Quelles garanties pourraient être accordées par le Maroc pour rassurer les pays membres de la CEDEAO ??


Accord de libre-échange nord-américain (ALENA)

En 1994, l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) est entré en vigueur, créant l'une des plus vastes zones de libre-échange au monde et jetant les fondements d'une augmentation de la croissance économique et de la prospérité au Canada, aux États Unis et au Mexique. Depuis 1994, l'ALENA a démontré combien le libre-échange contribue à accroître la richesse et la compétitivité, et apporte des avantages tangibles aux ménages, aux agriculteurs, aux travailleurs, aux fabricants et aux consommateurs.

L'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) est un accord commercial de large portée, qui établit les règles régissant le commerce et l'investissement entre le Canada, les États Unis et le Mexique. Depuis l'entrée en vigueur de l'ALENA le 1er janvier 1994, l'Accord a systématiquement éliminé la plupart des obstacles, tarifaires et non tarifaires, au libre-échange et à l'investissement entre les trois pays de l'ALENA.

L'ALENA est un accord officiel qui fixe des règles claires à l'égard des activités commerciales entre le Canada, les États Unis et le Mexique. Un certain nombre d'institutions sont chargées de surveiller la mise en œuvre de l'Accord, afin d'assurer que ses dispositions sont correctement interprétées et bien appliquées.


Mercado Común del Sur (Mercosur)

Le Marché commun du Sud, couramment abrégé Mercosur (de l'espagnol Mercado Común del Sur) ou Mercosul (du portugais Mercado Comum do Sul), est une communauté économique qui regroupe plusieurs pays de l'Amérique du Sud.

Il est composé de l'Argentine, du Brésil, du Paraguay, de l'Uruguay, du Venezuela. On trouve également des pays associés tels que le Chili, la Colombie, le Pérou ou l’Équateur. La Bolivie a signé son acte d'adhésion le 7 décembre 2012 mais il manque encore les ratifications du Brésil et du Paraguay. En 2015, un protocole amendé prenant en compte le retour du Paraguay dans l'institution est ajouté au traité d'adhésion. Pour l'instant le pays conserve son statut de membre associé.

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