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Partir un an à l'étranger

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Par   •  25 Mars 2017  •  Dissertation  •  1 086 Mots (5 Pages)  •  663 Vues

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C1 / EF : Ecrire pour convaincre

Partir un an à l’étranger après les études secondaires

« Apprendre une langue étrangère », c’est souvent l’argument  qui revient lorsqu’on parle d’année sabbatique. Pourtant, ce n’est qu’un des nombreux points qui poussent les jeunes à partir. Vous êtes-vous déjà demander ce que vous allez faire après votre dernière année secondaire ? Depuis quelques années, partir à l’étranger devient presque un rite de passage, avant l’université. L’année dernière, c’est près de 560 jeunes qui se sont laissé tenté par l’expérience, et se chiffre ne cesse de croitre ! Les parents se rendent compte que cette année est d’une grande importance pour l’avenir de leur fille ou fils. Quelles sont les motivations de ses jeunes ? Peut-on rencontrer des obstacles qui nuiraient au bon déroulement de l’expérience ?

Le plus difficile avec cette expérience, c’est la séparation avec l’intégralité des personnes que vous aimez. Le plus complexe est évidemment le départ, où vous voyez vos proches pour la dernière fois, mais, par la suite, vous allez vous habituer à leurs absences et fonder de nouveaux liens affectifs avec votre nouvelle famille d’accueil. Lors de votre retour, cette longue année rendra les retrouvailles avec vos proches pleines en émotions et vous resserrerez les liens avec votre famille.

Il est clair qu’on ne part pas un an à l’étranger du jour au lendemain. Il faut d’abord se rendre à de nombreuses réunions et formations. Il faut remplir un long dossier pour être reconnu et avoir les autorisations pour partir. Tout dépend aussi avec quel organisme vous partez. Il est normal, cependant, de préparer son voyage.

Tout cela n’est évidemment pas gratuit, il faut noter un coût financier important, qui a sans doute découragé de nombreuses familles. Il faut compter environ 10000€ pour un an dans un parcours écolier. Heureusement, une bourse est disponible pour aider les familles, le montant d’aide peut monter jusqu’à 6000€ (uniquement vers les pays anglophones). Mais ces oppositions ne sont pas considérables par rapport aux nombreuses choses que vous verrez et apprendrez durant ce voyage.

Partir, c’est avant tout une expérience personnelle qui nous change pour toujours. A peine sorti de l’adolescence, le jeune doit apprendre à se débrouiller seul, sans point de repère qu’il possédait dans son pays d’origine. Il n’a pas le choix, il faut s’adapter et c’est ainsi qu’on murit.

Avec la maturité, on peut gagner en assurance : vous devrez pousser le destin pour intégrer un groupe d’amis, participer à des activités avec votre famille d’accueil. Vous ne pourrez pas rester isolé au monde pendant un an. Ainsi, vous allez apprendre à vous connaître.

En s’ouvrant aux autres, vous étendez son réseau de connaissances avec des gens de toutes origines. Si vous gardez le contact avec ces personnes, vous pourrez toujours revenir en voyage pour profiter à nouveau du pays. Par après, vous pourrez aussi penser à une collaboration internationale avec vos anciens amis de votre   pays d’accueil.

Cette expérience vous démarquera des autres lors de votre embauche pour votre futur métier. On vous remarquera pour votre parcours international, vos capacités à être autonome, votre ouverture d’esprit et d’une curiosité intellectuelle. Vous pourrez inclure toutes vos expériences pour vous faire valoir.

Une autre qualité aussi très recherchée chez les employeurs est le bilinguisme. Si vous envisagez une carrière qui est liée aux métiers internationaux comme le journalisme, le commerce, l’économie ou la traduction, cela devient presque une nécessité d’apprendre une langue étrangère.

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