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Le dopage en France

Étude de cas : Le dopage en France. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Février 2013  •  Étude de cas  •  723 Mots (3 Pages)  •  742 Vues

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« En France, le dopage est culturel. Notre héros national, c'est Astérix qui passe son temps à boire de la potion magique ! Cependant, on peut observer une prise de conscience générale. Y compris dans les sports automobiles, où l'on commence à sensibiliser les coureurs qui ignorent complètement les produits qui peuvent ou ne peuvent pas être pris en compétition. La meilleure manière d'éradiquer cette pratique est d'intensifier les contrôles, mais ce n'est pas si simple. Légalement, tout athlète est contrôlable à n'importe quel moment, mais ensuite, cela dépend de la volonté de la fédération. Le suivi longitudinal (contrôle des données médicales sur l'année) mis en place dans l'athlétisme est une bonne chose. Tous les athlètes n'y sont pas soumis, seulement ceux qui sont au plus haut niveau, car son coût est très élevé. Il faudrait une aide financière du ministère des sports. Mais, le plus inquiétant, c'est la mode des compléments alimentaires. On les achète dans les commerces, sur Internet, sans être certains qu'ils soient "propres" à 100 %. Or, les athlètes en ont besoin, pour mieux récupérer. À la fédération, on envisage de contrôler ces compléments avant de les fournir à nos athlètes, cela pourrait leur éviter de se faire piéger. Le dopage , ce sont des barreaux qui se franchissent un à un. C'est pourquoi il y a également un effort à faire porter sur l'entourage direct des sportifs, afin qu'ils restent dans le sillage des médecins fédéraux. »

« En matière de lutte antidopage, les fédérations, le ministère de la jeunesse et des sports et la délégation française du Comité international olympique (CIO) travaillent aujourd'hui de concert. Bien entendu, il est toujours possible de multiplier les contrôles. Mais l'essentiel, c'est la démarche engagée, rendue possible par l'évolution du cadre juridique. En plus des contrôles réalisés au moment des compétitions, il est désormais autorisé d'effectuer, en amont, des tests inopinés. De même, le code pénal permet de punir plus sévèrement les pourvoyeurs de produits illicites, ce qui favorise une approche globale de la lutte contre ce fléau. Il n'empêche, lorsque survient un cas de dopage à un très haut niveau, quelle que soit la discipline, c'est l'ensemble de la communauté sportive qui voit son image ternie. D'où la nécessité de passer à un stade supérieur. La compétition étant mondiale, c'est à l'échelon international qu'il convient d'organiser des états généraux. Il s'agit, à mon sens, d'harmoniser les pratiques en augmentant les pouvoirs de l'Agence mondiale antidopage. Il faut que les valeurs pédagogiques du sport, transmises au quotidien à des centaines de milliers de jeunes, reprennent le dessus. Cela suppose de tirer toutes les conséquences d'une lutte impitoyable contre le dopage . Quitte à ce que les athlètes mettent une seconde de plus à courir le 100 mètres… Car public et sponsors doivent en avoir conscience : la beauté du geste n'a de sens que si elle s'accompagne d'une noblesse du comportement. »

L'écrasante majorité des sportifs ne se dopent pas. Il suffit d'une petite minorité de tricheurs pour jeter l'opprobre sur l'ensemble des sportifs.

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