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Saison Laurent Blanc

Commentaire de texte : Saison Laurent Blanc. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Octobre 2014  •  Commentaire de texte  •  485 Mots (2 Pages)  •  727 Vues

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Depuis le début de saison, Laurent Blanc use et abuse d'excuses parfois discutables pour justifier les résultats décevants du PSG, même si certaines sont acceptables. Florilège.

Les temps changent et le discours de Laurent Blanc avec. Alors sélectionneur de l'équipe de France, il se montrait tranchant au sujet du comportement de Samir Nasri lors de l'Euro 2012. «Mes parents m'ont dit : "Excuse-toi le moins souvent dans ta vie." S’excuser, c’est facile. En deux secondes, tu t’excuses». Devenu entraîneur du PSG, qui connaît un début de saison laborieux, le Cévenol a appris à être plus évasif. «Il y a certainement des spécialistes qui vont donner des explications, mais la bonne est que notre équipe a tellement peur de prendre un but que finalement, elle le prend», a-t-il commenté dimanche soir, après le nouveau match nul concédé par ses joueurs face à Monaco (1-1). Plus exposé qu'il ne l'a sans doute jamais été depuis qu'il est à la tête du club de la capitale, Blanc n'est pas loin de perdre le fil de sa communication. A défaut de trouver des solutions pour faire gagner son équipe, le coach parisien s'est donc lancé dans un festival d'excuses, plus ou moins valables, pour en expliquer les dysfonctionnements.

L'ADVERSAIRE ÉTAIT PLUS FRAIS : PAS VALABLE

C'est l'excuse la plus récente. Quelques instants après l'égalisation des Monégasques au Parc des Princes (1-1), qui a coûté deux nouveaux points aux Parisiens, Blanc a émis l'hypothèse suivante : ses joueurs étaient sans doute plus fatigués que ceux du Rocher, en raison d'un calendrier plus chargé. «Monaco aussi a joué en Ligue des champions cette semaine mais il y a eu sans doute moins de débauche d'énergie», a-t-il osé. Or, c'est bien le PSG qui disposait d'un jour de repos supplémentaire après sa victoire, à domicile qui est plus, face au Barça (3-2), mardi dernier. Le lendemain, l'ASM se rendait en Russie pour y défier le Zénith Saint-Pétersbourg (0-0). Un déplacement et une rencontre qui ont sans doute coûté au moins autant d'efforts aux joueurs de la Principauté.

L'ADVERSAIRE N'A PAS JOUÉ : VALABLE

armand (sylvain) verratti (marco) (L'Equipe)

Au soir du match nul à Rennes (1-1), le technicien parisien avait regretté que les joueurs du club breton n'aient pas joué le jeu, comme il l'aurait souhaité. Comprendre : qu'ils ne se soient pas livrés chez eux pour préserver avant tout leurs chances de match nul. «Ce soir, c’est Rennes qui a fait la bonne opération, parce qu’avec très peu de jeu ils ont pris un point, disait-il alors. Le problème c’est qu’il n’y a qu’une équipe qui joue et j'aime le jeu. Rennes a eu raison puisque tout le monde se satisfait du point pris contre nous.» Un grief légitime, auquel Philippe Montanier avait aussitôt répondu, en assumant son choix tactique. «Face à des équipes hors normes, le but des équipes modestes comme nous, avait-il expliqué, c’est de leur limiter les espaces, défendre et optimiser le moindre ballon.»

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