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Étude du sonnet Parfum exotique de Baudelaire

Note de Recherches : Étude du sonnet Parfum exotique de Baudelaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Novembre 2014  •  787 Mots (4 Pages)  •  1 327 Vues

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Parfum exotique est un sonnet en alexandrins, extrait de Les Fleurs du Mal écrit par Charles Baudelaire en 1857. Dans son poème, l’auteur évoque le voyage exotique qu’il fait à travers l’odeur de sa bien-aimée. En effet, Baudelaire célèbre la femme qu’il aime dont le parfum « Je respire l’odeur de ton sein » (v.2), « ton odeur » (v.9) engendre une vision imaginaire « Quand, les deux yeux fermés » (v.1) d’un lieu de bonheur mit en place par l’enjambement des vers trois et quatre « Je vois se dérouler des rivages heureux/Qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone » et les rimes embrassées qui donnent un rythme doux et lent au premier quatrain. Ce voyage a une progression : l’auteur aperçoit d’abord « des rivages heureux » (v.3) puis une « île paresseuse » (v.5), qui représente le paradis où les hommes sont en bonnes conditions physiques « les corps et minces et vigoureux » (v.7) et où les femmes ont une beauté morale « franchise étonnante » (v.8). On retrouve également le champ lexical de la nature : « arbres singuliers » (v.6), « fruits savoureux » (v.9) qui plongent Baudelaire dans un monde parfait. Enfin, le poète arrive au port, représenté par la synecdoque « de voiles et de mâts » (v.10), une fois de plus transporté par le parfum de sa bien-aimée « par ton odeur vers de charmants climats » (v.9). Il est submergé de sensations olfactives agréables « parfum » (v.12), « narine » (v.13), de sensations visuelles « verts tamariniers » (v.12), tactiles « circule dans l’air et m’enfle la narine » (v.13) et auditive «chant des mariniers » (v.14). Ainsi, Baudelaire se retrouve plongé dans un monde exotique et idéal, par l’intermédiaire de la femme qu’il aime.

Le poème engagé J’écris dans un pays dévasté par la peste est écrit en 1943 par Louis Aragon. En effet, dans cet extrait le poète dénonce l’occupation allemande de la France. Aragon par la composition de quatrains en alexandrins à rimes croisées présente son poème comme un long cri de protestation contre les nazis et la soumission du pays. Dans le premier quatrain il décrit un pays ravagé et mourant « un pays dévasté par la peste » (v.1), « squelettes » (v.4). La situation est ensuite évoquée à travers une métaphore : les « escogriffes/A coup de fouet, chassant le bétail devant eux…» (v.5-6) représentent les soldats allemands qui se sont emparés du pays. Par l’anaphore de « pays » aux vers cinq et neuf le poète insiste sur le fait que la France entière est touchée. En effet, le pays souffre, mis en relief par la métaphore « labouré jusqu’au cœur » (v.10) et est soumis « pantelant sous le pied des fantoches » (v.9), « roi Pétoche » (v.11), désignant Pétain, qui collabore avec l’occupant. Ainsi, Aragon, révolté, veut faire passer un message aux lecteurs « J’écris » (v.1), « Moi, si je veux parler » (v.17) à travers la structure et la versification de son poème qui le mettent en valeur : il veut que le peuple prenne conscience de la situation critique dans laquelle la France se trouve.

Dans son poème Je voudrais pas crever, Boris Vian exprime à la première personne du singulier sa passion pour la vie. En effet, il compose un poème construit sur l’anaphore « Je voudrais pas crever » qui prend aussi la forme de « Je voudrais pas finir » (v.23) et de « Je voudrais pas mourir » (v.52), afin de manifester

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