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Étude du roman Bel-Ami de Guy de Maupassant

Note de Recherches : Étude du roman Bel-Ami de Guy de Maupassant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  10 Mai 2013  •  1 707 Mots (7 Pages)  •  804 Vues

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Bel-Ami, Maupassant

Introduction :

C’est une œuvre réaliste publiée sous la forme de feuilleton. L’action se situe à Paris et décrit l’ascension sociale de Georges DuRoy. Vision critique de la société parisienne ou règne l’argent et la corruption. Bel-ami, comme Rastignac se propose de réussir par les femmes. Georges Duroy est un arriviste qui veut réussir à tout prix. Jeune homme pauvre venu de Province, il trouve à Paris un travail de wagonnier. Il rencontre Mne Forestier qui lui indique de décomposer son nom pour devenir Du Roy. Puis, Clotilde de Marelle, femme de M. Voltaire devient sa maitresse. Bel-ami envisage ensuite d’épouser la fille de M et Mme Voltaire : il enlève Suzanne à ses parents qui n’ont alors pas d’autres solutions que de la lui donner en mariage.

Le mariage à lieu à la Madeleine, grande église située dans les quartiers neufs de Paris où sont célébrée les grandes cérémonie.

En quoi cette scène est une apothéose ?

I. Une cérémonie en forme de sacre

• Il s’agit en apparence d’une cérémonie religieuse à l’occasion d’un mariage : encens, agenouillement, défilé des invités.

• Les étapes du mariage sont suivies mais apparaissent comme une mascarade.

• La foule immense est là pour assister à un évènement mondain. Foule : motif récurrent dans le texte, en tant que spectatrice : « L’église était pleine de monde »  vénération

• La cérémonie devient un spectacle qui sert à épater les fidèles spectateurs : les fidèles on les têtes inclinées « les 2 haies de spectateurs »  volonté de voir

• Georges du Roy est dans un moment de réjouissance des sens

• Cette cérémonie est en réalité le triomphe de Georges l’avènement d’un roi

• Se baptise « du Roy »  geste audacieux qui rappelle le couronnement de Napoléon (qui s’est couronné lui-même ainsi que sa femme Joséphine) :Il se fait lui-même roi

• Cette notion de roi revient a bcp de reprise tout le long du texte, ainsi, il se « croyait un roi qu’un peuple venait acclamer » l.10-11 Il parade pour se faire admirer : port de la tête + démarche solennelle.

• G se fait roi de droit divin, avec « le peuple qui l’acclame » « la foule (qui coule) devant lui comme un fleuve » et « l’interminable défilé d’assistants », qui rappelle le devoir 1er du roi de droits divins : guérir les malades, et donc aller voir son peuple.

• Foules que G. ne semble pas connaitre d’ailleurs, leur présence est juste la source d’une jouissance orgueilleuse chez lui : «affolé de joie » l.10

• Son public est fasciné l.34 « contemplait » et les « deux haies de spectateurs » l.38 montre que l’excitation est telle que, l.26 « deux personnes se poussaient »

• G. apparaît donc ici comme un roi des temps modernes (aspect inquiétant), mais, à la différence du Christ, il est, lui, illégitime.

Les femmes, elles, ne le font pas paraitre comme un roi mais comme un bel-ami chéri

II-Bel-ami, le chérie de ses dames

A. La présentation paradoxale de Suzanne

• Lors de leur 1ere rencontre, c’est l’expression « jolie bibelot de fillette » qui est employée  cette comparaison à un objet, outre la jeunesse et la naïveté de Suzanne, annonce son utilité de décors dans le texte.

• Suzanne fait aussi l’objet d’un mariage d’intérêts et d’économie.

• G= pers dénués de tous scrupules puisqu’il place ses chasses érotiques dans un cadre religieux : « quelle charmante maitresses tout de même  G n’a aucune croyances religieuses, mais il se sert de la religion

• Le mariage est frappé de l’absence de la mariée totalement effacée  à un mariage, tout le monde n’est sensé n’avoir d’yeux que pour la mariée.Le début de la scène (hors extrait), comparée à « un petit joujou blanc », annonce le caractère 2nd de la mariée  elle est réduite à n’être qu’un accessoire.

• Utilisée comme décors, elle n’est sujet de presque aucun verbes, et n’est là que comme indication spatiale l. 5 « Bel-ami, à genoux à côté de Suzanne » ou comme accessoire l. 27 « Georges reprit le bras de Suzanne »  elle n’est qu’un bras.

• G. du Roy est le sujet de pratiquement tous les verbes : la foule s’amasse « afin de les voir ensemble » l. 29, mais « il allait lentement » « il sentait sur sa peau » « il ne voyait personne. Il ne pensait qu’à lui »

B. Clothilde, qui prend toute la place

• Suzanne s’est effacée ; c’est Clothilde qui prend sa place : on assiste à un mariage dédoublé : un officiel, et un officieux

• Le mariage Suzanne-G. rappelle la dispute Clothilde-G. Celui-ci avait été d’une violence extrême, en la tapant comme s’il cognait sur un homme. Ici aussi, c’est une scène de violence, certes autre : le mariage est sacré, en trahissant sa promesse à l’endroit même et au moment même où il la noue, il renvoie de lui-même une personne violente : il sait

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