Étude du roman Bel-Ami de Guy de Maupassant

1° PARTIE : BEL-AMI EST UN « ANTI-HEROS ».

A1 - Un séducteur cynique, insensible et brutal.

A2 - Médiocrité intellectuelle de Bel-Ami.

A3 – Une cupidité sans limite

TRANSITION : Maupassant a donc fait de Bel-Ami un anti-héros, un personnage antipathique à bien des égards, 

2° PARTIE : BEL-AMI EST MALGRE TOUT UNE FASCINANTE CRAPULE.

     A1 - Un destin exceptionnel

     A2 – Les excuses de Bel-Ami : l’origine pauvre, l’influence du milieu.

A3 – Si ce n’est pas un esprit supérieur, c’est en tous cas un malin, dont l’intelligence pratique a quelque chose de fascinant.

      A4 – A l’égard des femmes, est-il si dénué de sentiments qu’il en a l’air ?

CONCLUSION : Georges Duroy garde donc des caractéristiques du héros romanesque. Le roman naturaliste reste un roman. C’est ce qui fait aussi son efficacité dramatique.Bel-Ami, avec l’ascension miraculeuse de Duroy, est une sorte de « conte de fées réaliste », qui entraîne le lecteur dans un rêve de réussite sociale. Mais d’un autre côté, ce héros moderne qu’est Bel-Ami a des méthodes peu ragoûtantes. Le lecteur hésite, évolue pendant la lecture. Complaisant, voire compatissant au début, il est vite pris de dégoût devant le personnage. Mais la scène finale est conçue pour le laisser sur une attitude indécise. Le lecteur a du mal à se situer. Le sens de l’œuvre reste ambigu.

L’aventure, ou plutôt l’ascension sociale, de Georges Duroy est tout bonnement fantastique. Tel que c’est écrit, on y croit dur comme fer. En y réfléchissant, en voyant avec quelle rapidité il y arrive, on voit bien que cette ascension est impossible. Seulement, la plume de l’auteur est telle qu’on ne se rend pas compte de l’absurdité de cette rapide élévation sociale : Georges Duroy n’est qu’un personnage médiocre sans grand talent. Pourtant, Bel-Ami est un véritable arriviste. Ayant un physique avantageux et une jolie moustache, il séduit facilement les femmes dont il se sert pour arriver à ses fins ; d’abord Clotilde de Marelle, puis Madeleine Forestier, Mme Walter et sa fille Suzanne. J’ai été marqué de voir à quel point les femmes étaient importantes, au XIXème siècle, pour arriver à devenir quelqu’un d’important.Ce roman n’est pas un livre ; c’est une arme contre la Troisième République. En effet, ce régime est marqué par de nombreux scandales politico-financiers. Avec le personnage de Laroche-Mathieu, lui aussi arriviste,

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