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Étude du chapitre 30 du conte Candide de Voltaire

Dissertation : Étude du chapitre 30 du conte Candide de Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mai 2014  •  690 Mots (3 Pages)  •  775 Vues

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1) Ce dénouement est une fin parodique, si a première vu on pourrait l’apparenté à une fin de conte, on pourrais se demander si le bonheur qu'il inclus est réel. Premièrement, le sort des personnage n'a rien d’exceptionnel : le bonheur dont il est question se résume à manger « des cédrats confits et des pistaches » (l.154-155), le devenir de chacun des personnages est tout aussi dérisoire au vu de leurs aventures : ils deviennent « pâtissière », « lingère », « menuisier » … (l.142-146). Autre exemple, lorsque Martin dit « c'est le seul moyen de rendre la vie supportable » (l.139) il ne semble pas véritablement heureux, mais plutôt pas trop malheureux, la vis devient juste « supportable ». Ou encore lorsque Pangloss rappelle toute les tristes événements qui sont arrivée à Candide (l.148-154) après avoir listé tout les personnages historiques ayant été assassinés, avec une certain détails dont on pourrait se passer « fut pendu par les cheveux et percé de trois dards » (l.124-125) tout cela gâche un peu l'ambiance et tourne au ridicule ce moment de bonheur.

2) Si la baronnie comme la métairie sont toutes deux représentée comme des lieu ou prône le bonheur, comme des petits paradis (plus ou moins modestes), on observe une net différence entre ces deux lieux. Il y a une opposition entre la baronnie du début et la métairie de la fin, c'est l’opposition du monde de l’illusion au monde de la réalité. Dans le premier tout était donné par Dieu, et à la fin ce sont les Hommes qui doivent cultiver leur terre pour avoir ce dont ils ont besoin. Et si une hiérarchie persiste, tous les individus de cette petite communauté se complètent et travail tous au même titre que les autres, il y a une forme d'égalité et de solidarité entre tous ce qui n'était pas du tout le cas dans la baronnie.

3) Candide a beaucoup mûri. Il semble avoir tiré profit de son voyages et toutes ses péripéties et en avoir tirés des observations. S'il est au début un personnage sans profondeur, il sait désormais avoir des réflexions et juger de lui même : il fait « de profondes réflexions » (l.119) ? En plus de cela, il devient le chef de la métairie, de la communauté, il parle à l’impératif et rassemble les avis « il faut cultiver notre jardin » (l.134 & 155) et les autres acquiesce « Vous avez raison » (l.135) « Travaillons » (l.138).

4) Contrairement à Candide, Pangloss n'a pas évolué.Il semble même être resté fidèle à la philosophie de l'optimisme même s'il reconnaît la validité des propos de Candide :

« tous les événements sont enchaînés dans le meilleur des mondes possibles » (l.147-148) , il garde exactement la même formulation que dans l'incipit malgré toutes ces malheureuses aventures. Les connecteurs logiques sont omniprésents dans ses prises de parole : « ce qui prouve » (l.136), « car enfin, si ... » .147), ces liens de cause à conséquences montre qu'il continue à raisonner des effets et des causes or la philosophie leibnizienne repose sur l'idée que chaque chose qui arrive a une raison nécessaire et suffisante, Pangloss conserve donc bien cette philosophie. Il le prouve aussi lorsqu'il se réfère à la Bible et au jardin d’Éden pour justifier leur travail.

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