LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Étude du chapitre 3 du conte Candide de Voltaire

Mémoires Gratuits : Étude du chapitre 3 du conte Candide de Voltaire. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Mai 2015  •  991 Mots (4 Pages)  •  1 699 Vues

Page 1 sur 4

1 – Evoquez Voltaire en l’inscrivant dans le siècle des Lumières

2 – Présentez Candide

3 – Situez le passage à étudier dans l’œuvre (chapitre 3 : Après avoir été chassé du château de Thunder-ten-tronckh, Candide est enrôlé dans l’armée bulgare et découvre les horreurs de la guerre).

4 – Rappelez votre problématique (voir 5 questions possibles sur le chapitre 3 de Candide) et lisez le texte.

5 – Annoncez le plan de votre lecture analytique.

I – Les apparences : la guerre comme un spectacle

A- La guerre présentée comme un spectacle

La guerre est présentée comme un spectacle. On relève ainsi dès la première phrase de l’extrait une suite d’adjectifs qualificatifs élogieux renforcés par l’adverbe d’intensité « si » qui mettent en relief la beauté du spectacle : « si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné ». Le lecteur a l’impression d’assister à une parade militaire.

Ce spectacle n’est pas qu’esthétique : il est également sonore comme le révèle l’énumération d’instruments de musique (« les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons »).

Voltaire introduit toutefois une dissonance avec le dernier terme de cette énumération (« canons ») qui perce à jour la réalité de cette guerre.

Le substantif « enfer » dans la suite de la phrase ruine l’impression favorable suscitée par la description des armées : celle-ci, loin de créer l’harmonie, est une incarnation de l’enfer sur terre.

B – Les armées : des soldats de plombs

On observe une métaphore entre les armées et des soldats de plomb. Ainsi le verbe « renversés » employé à la place de « tués » suggère une armée de soldats de plomb balayés d’un revers de main : « les canons renversèrent d’abord« .

Loin d’être individualisés, les soldats apparaissent interchangeables et indifférenciés.

Les morts se comptent de façon très approximative : « à peu près » (l.4), « environ », « quelques milliers ».

L’on constate que, dans une logique de guerre, quelques milliers de morts de plus ou de moins laissent indifférents.

II – La réalité : la cruauté de la guerre

A – Le sort épouvantable des victimes

Dans le deuxième paragraphe, Voltaire dresse un tableau pathétique des victimes de la guerre.

Les victimes énumérées sont des êtres faibles : vieillards, femmes et enfants. Leur faiblesse et leur innocence sont renforcées par l’emploi de participes passés au sens passif : « criblés de coups », « égorgées », « éventrées », « à demi brûlées » qui souligne leur position de victime.

Voltaire accumule les détails anatomiques qui suscitent l’indignation et l’horreur : « femmes égorgées », « mamelles sanglantes », « filles éventrées », « des cervelles étaient répandues », « de bras et de jambes coupés ».

B – La cruauté des armées

Les deux armées se ressemblent à s’y méprendre.

Elles donnent à voir le même spectacle; elles ont quasiment le même nom (bulgare

...

Télécharger au format  txt (6.4 Kb)   pdf (84.7 Kb)   docx (10.9 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com