Étude de la pièce de théâtre Dom Juan de Molière

Dom Juan est une œuvre de Molière, jouée à Paris, en 1665. Cette grande comédie en 5 actes, du courant classicisme, a remplacée la pièce Tartuffe au Théâtre de la Salle du Palais Royal. Cette pièce se veut une représentation des valeurs des différentes classes sociales, au XVII siècle. L’extrait «Un grand seigneur méchant homme » est une scène d’exposition, durant laquelle Sganarelle, valet de Don Juan démontre son ambivalence face à son maître. Pour illustrer cette ambivalence, nous tenterons de décrire Don Juan, nous analyserons sa débauche et nous verrons qu’il est un maître sans conteste.

(Développement argumentatif)

[Partie I]

Tout d’abord, Sganarelle nous décrit son maître. En ce sens, Sganarelle nous trace un portrait de Don Juan. Effectivement, le champ lexical de la peinture comprenant les mots « ébauche», « portrait» et «pinceau ». (l.72-73) indique que Sganarelle tente de faire un portrait de son maître. En plus, l’accumulation de mots tels que « […] un enragé, un chien, un diable, un Turc,[...] » (l.20-21) prouve que Sganarelle a beaucoup de choses à dire sur Don Juan. Le valet a une image négative de Don Juan.

Ensuite, on remarque que le valet a une faible estime de Don Juan. En effet, la métaphore « […] il aurait encore épousé toi, son chien et son chat.» (l.26-27) confirme que Sganarelle compare son maître à un homme sans scrupule. De plus, l’hyperbole «[…] Don Juan, mon maître, le plus grand scélérat que la terre […]» (l.19-20) permet de déduire que le valet ose injurier son maître. On constate donc que le valet a une mauvaise opinion de son maître. Sganarelle dresse sans aucun doute, un portrait peu flatteur de Don Juan.

[Partie II]

Troisièmement, Sganarelle considère que son maître est un débauché. Don Juan n’accorde aucune valeur aux femmes. En ce sens, le champ lexical de femme constitué des mots « maîtresse », « elle », « belles », « Dame », « demoiselle », « bourgeoise » et « paysanne »,(l.25-29) atteste que Don Juan met toutes les femmes dans le même panier. Il ne respecte pas les classes sociales. En outre, la métonymie « […] c’est un épouseur à toutes mains.» (l.28-29) permet de comprendre que pour Don Juan, les femmes sont des objets. Tout ceci démontre clairement le non respect des femmes de la part de Don Juan.

D’autre part, le valet pense que Don Juan est libertin d’esprit. Effectivement, l’oxymore « […] un hérétique qui ne croit ni Ciel, ni Enfer,[…]» (l.21) indique que Don Juan n’a que faire des croyances religieuses. En plus, la métaphore « […] qui ferme l’oreille a toutes les remontrances […]» (l.24) prouve que pour Don Juan, l’opinion des autres l’importe peu. On saisi donc que Sganarelle considère que Don Juan n’a pas un mode de vie respectable. Sganarelle voit son maître comme un homme sans valeur morale et sociale.

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