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Écriture d'invention lyrique

Lettre type : Écriture d'invention lyrique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Avril 2018  •  Lettre type  •  470 Mots (2 Pages)  •  376 Vues

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Chers amis,

Comme vous le savez, les événements de ces derniers mois m'ont accablé et poussé à partir pour oublier ma déception et découvrir qui je suis grâce au voyage que j'ai entrepris vers le pacifique afin d'y découvrir peut être la simplicité et le bonheur de vivre. A mon arrivée, le ciel n’était pas pur et pourtant l’horizon s’ouvrit plus largement que jamais dans mon regard ce matin-là, au terme d’une longue errance que nul ne pouvait circonscrire et qui avait épuisé ma force et ma foi en l’exil ou le refuge. Cette région, où je me trouvais sans bien savoir comment, aurait pu naître de l'utopie. Mes yeux se portaient sur ces murs qui déployaient l’enchantement d'une architecture nouvelle et inconnue ainsi que la palette de sa population métissée. C'était une tribu ancienne qui ne connaissait pas la civilisation, les hommes et les femmes étaient dénudées laissant leurs corps saint et leurs esprits libres de la nature. Aux abords d'une vaste terre, ils m’accueillirent avec charité et altruisme. Mon âme était prise de cette miséricorde, jamais on ne m'avait agréée de la sorte, la bonté de leurs actes me montrait la touche de sérénité qu'ils avaient acquise à travers la nature humaine. Je voyais leurs jambes s'élever au dessus de la terre, leurs pieds tapaient contre le sol, leurs mains s'entrechoquaient et leurs corps se balançaient. J'étais enchanté par ce rythme, festif, agréable et dansant. Il me semblait être spectateur d'une coutume harmonieuse de leurs tribus, qui avait pour rôle de prendre les rayonnements de mon visage pour les transmettre au soleil. C'était assez intriguant mais leurs acclamations et leurs joies m'entraînaient dans un éclat de bonheur qui me laissait croire à une civilisation idéale. J'étais indifférent au paysage extraordinaire et fertile, au délice de perdre mes yeux dans cet halo de beauté et de terres généreuses, dans cet immensité d'un ciel toujours clément dont les yeux posent sur cette tribu un œil appréciateur. Malheureusement notre communication était assez difficile, ils utilisaient une langue inconnue, elle était colorée d’innombrables voyelles, entremêlées d'une infinité de syllabe, et l'on y reconnaissait un relief tourmenté de consommes, qui dominaient la mélodie de leur langage abrupte. J'arrivais parfois à les comprendre mais la barrière des langues était un véritable obstacle pour notre correspondance. Malgré tout, grâce à eux j'ai trouvé la sérénité et une forme de bonheur que je croyais perdu. Ma crainte serait d'imaginer les incidences néfastes qu'aurait notre civilisation moderne et matérialiste sur cette population vierge. Notre manière de vivre, de consommer, sans se soucier de notre prochain et de l'environnement aurait sûrement des conséquences néfastes sur ce petit coin de paradis.

Je penses resté quelques temps pour me reconstruire au près d'eux et vous invites si le cœur vous en dit à me rejoindre pour comprendre ce qui me retient ici.

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