Voltaire

DISSERTATION RÉDIGÉE :

Thème : Roland BARTHES dit : « Ce qui nous sépare de Voltaire, c’est qu’il fut un écrivain heureux. Nul mieux que lui n’a donné au combat de la Raison à l’allure d’une fête »

En quoi ces propos éclairent-ils votre lecture de Zadig ?

        Voltaire est un philosophe déiste, contrairement à plusieurs des philosophes des Lumières il n’est pas athée il est déiste, il croit en une entité supérieure. Il le fait transcrire chez son personnage principale qui est Zadig et qui lui aussi déiste dans son conte philosophique. Voltaire dénonce principalement l’injustice sociale et l’intolérance religieuse. Il dénonce les superstitions qui éloignent l’homme de la raison. C’est pour cela que Roland Barthes affirme que le bonheur de Voltaire dans ces textes était une source d’inspiration. Lui seul arriver à donner à la Raison un côté festif. Nous verrons donc comment il s’y prend pour amuser les lecteur sur des sujets philosophiques.

        Dans une première partie nous allons parler du fait que son texte ai « l’allure d’une fête », en montrant qu’il utilise des techniques et des rebondissements. Mais aussi de la manière qu’il a de tout tourner de façon à faire rire, amuser le lecteur. Enfin, dans une deuxième partie nous allons parler d’une des grandes idées de Voltaire qui est le « combat de la Raison ». Il le fait passer dans Zadig avec un côté philosophe et où il fait la satire de pas mal de choses comme l’injustice…

        Voltaire utilise souvent le côté festif de ses textes qu’il emploie pour divertir le lecteur et pour faire rire.

        En effet, dans le chapitre deux qui s’intitule « Le nez », il y  a ce que l’on appelle un comique de situation, il repose sur des quiproquos, malentendus. Là dans ce chapitre la femme de Zadig « Azora » rentre chez eux furieuse parce qu’elle s’était rendue chez une veuve pour lui apporter du soutien. Cependant, Azora s’est rendue compte que la veuve détournée le ruisseau alors qu’elle avait dit qu’elle resterais fidèle à son maris tant que ce cours d’eau ruissellerai. Zadig se fut mort pour prouver la fidélité de sa femme envers lui. Il poussa son ami à lui demander sa main et lui fit croire qu’il était malade et que le seule remède était que sa peau soit en contact avec le nez d’une personne tout juste décédée. Azora retrouva Zadig mais avant qu’elle put faire cet ignoble acte, Zadig lui dit : « le projet de me couper le nez vaut bien celui  de détourner un ruisseau. » (l.56/57). Voltaire adore utiliser des rebondissements dans ses  histoires et là le fait que Azora n’ai pas réussi le test de Zadig est bien un comique de situation. C’est-à-dire qu’elle est aussi hypocrite que la veuve.

        De même dans le chapitre dix, « L’esclave », Voltaire utilise un ton ironique quand Zadig dit : « Je vois, lui disait-il, que les malheurs de ma destinée se répandent sur la tienne. Tout m’a tourné jusqu’ici d’une façon bien étrange. J’ai été condamné à l’amende pour avoir vu passer une chienne ; j’ai pensé être empalé pour un griffon ; j’ai été envoyé au supplice parce que j’avais fait des vers à la louange du roi ; j’ai été sur le point d’être étranglé parce que la reine avait des rubans jaunes, et me voici esclave avec toi parce qu’un brutal a battu sa maîtresse. Allons ne perdons point courage […]. » (l.29 à 37). Ici, il y a une  disproportion entre la cause et le châtiment/conséquence. Voltaire jour justement sur un récit invraisemblable. Ce qui cherche c’est étonné le lecteur mais de façon exagéré pour rendre la situation comique.

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