Ville Cruelle: La Ville

Introduction

I. Présentation de la ville

1. Situation géographique

2. Caractéristiques de la ville

II. Tanga Nord

1. Aperçu global

2. Populations et activités

III. Tanga Sud

IV. Problèmes de la ville

Conclusion

Introduction

De son vrai nom, Alexandre Biyidi, l’écrivain camerounais Eza Boto est l’auteur de l’œuvre ville cruelle, publiée en 1954 dans le but de dénoncer une situation historique qui est toujours d’actualité dans le monde. Cette œuvre relate la vie de Banda un pauvre jeune homme qui a été victime d’une grande cruauté. Ce roman nous fait aussi part d’une ville qui marqua fortement sa vie, Tanga, qui sera l’objet de notre travail.

I. Présentation

Située dans une immense clairière de la forêt vierge équatoriale, la ville camerounaise de Tanga évoquée dans ce roman est traversée par un fleuve. Elle est parsemée de bâtiments aux tôles ondulées et aux murs blancs. Des rues rouges gravelées et des petites cases en terre battues coiffées de nattes la caractérisait aussi. Au milieu de la clairière se trouve une colline flanquée d’autres collines plus petites. Sur les deux versants de cette colline se situait Tanga qui était subdivisée suivant ces derniers.

1. Situation géographique de Tanga Nord

Cette partie de la ville Tanga Nord, se situait sur le versant nord de la colline.

2. Situation géographique de Tanga Sud

Tanga Sud, l’autre partie de la ville, était située dans le versant Sud étroit et abrupt. Il était séparé de la forêt toute proche par un fleuve qui roulait des eaux noires et profondes qu’enjambait déjà un pont de ciment armé. Ce fleuve était une des curiosités de Tanga.

II. Tanga Nord

1. Aperçu global

Tanga nord, était la partie septentrionale de la ville. Cette partie de la ville encore appelée Tanga indigène, Tanga sans spécialité particulière, Tanga des commerçant se situait sur le versant Nord étendu en éventail. Ce n’était pas un lieu où les bâtiments administratifs figuraient vraiment mais plutôt un lieu parsemé de cases. Le Tanga indigène se composait d’une grande multitude de petits quartiers qui avaient chacun un nom caractéristique. Ces quartiers étaient des sortes de basfonds en réalité dont les cases à la différence de celles de la forêt étaient plus chics, plus basses et plus ratatinées. Ces cases étaient construites à base de ressources forestières et se raréfiaient à l’approche de la ville.

2. Populations et activités

Le Tanga des commerçants était peuplé de Noirs en nombre inconnu. Ces populations servaient de mains d’œuvre à Tanga sud. Commerçants, cuisiniers, serviteurs (larbins), boys, fonctionnaires et manœuvres s’y rendaient pour s’acquitter de leurs fonctions. On avait également des fonctions comme la prostitution et l’escroquerie. Tanga Nord s’animait à nouveau la nuit tombée et c’était la fête partout.

Outre ces nuits de fête, l’alimentation des populations de Tanga Nord, majoritairement issue de régions locales était une alimentation typique des pays africains c’est-à-dire constituée de céréales (riz, mil, mais, etc.), alcool. On pouvait retrouver également une case sur cinq tenant lieu de débit de boissons servant du vin rouge en général mélangé à de la mauvaise eau, du vin de palme et ce qu’il y avait de meilleur, la bière de maïs. Les initiés quant à eux savaient où se procurer l’africa gin, cette fameuse boisson locale très fortement alcoolisée ayant été interdite par l’administration coloniale.

Toujours pendant la nuit, dans le Tanga sans spécialité particulière, les maisons de danses étaient très fréquentées et le plus souvent étaient cacophoniques et bruyantes. Aussi, d’autres gens se réunissaient devant leurs cases pour faire la fête. Tout cela constituait un moyen de détente pour les ouvriers avant d’aller travailler le lendemain.

III. Tanga Sud

Région méridionale de la ville de Tanga, Tanga Sud encore appelée Tanga des autres ou Tanga des étrangers était la partie proprement commerciale de la ville. Surnommée le « centre commercial », le

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