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Victor Hugo - Le dernier jour d'un condamné: Analyse

Commentaire de texte : Victor Hugo - Le dernier jour d'un condamné: Analyse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Février 2017  •  Commentaire de texte  •  3 047 Mots (13 Pages)  •  1 947 Vues

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Antognini Miguel – HG3A                                                           Rapport de lecture n°1

HUGO, Victor, Le dernier jour d'un condamné, Paris, Gallimard, 200 pages.

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I. Biographie de l'auteur

Victor Hugo est un écrivain, poète et dramaturge français né à Besançon le 26 Février 1802 et décédé à Paris le 22 Mai 1885. Il est considéré comme l'un des plus grands écrivains de la langue française et est également une importante figure du XIXème siècle. Ses plus grandes œuvres, tels que « Les Misérables »

ou encore « Notre-Dame de Paris » ont eu un impact considérable sur la

littérature, de ses contemporains jusqu'à aujourd'hui. Engagé, il prendra position sur de nombreux sujets à controverse à l'époque tels que le

féminisme ou la peine de mort.

Victor Hugo démarre sa carrière littéraire aux alentours de 1817. Il participe à plusieurs concours, notamment à l'Académie Française, où il manque de peu le premier prix. Son premier succès notable est Odes, un recueil de poème, publié en 1821. Il n'a alors que 19 ans.

De 1830 à 1843, il se consacrera surtout au théâtre. En 1841, il accède à l'Académie Française après plusieurs tentatives infructueuses dues à d'autres Académiciens qui étaient opposés au romantisme.

Le 4 septembre 1843, sa fille Léopoldine meurt tragiquement à l'âge de 19 ans, ce qui va profondément l'affecter. Il n'écrira plus ni pièce, ni poème, ni roman à partir de cette date et ce jusqu'à son exil.

Suite à cet événement, il entame une carrière politique. Élu à l’assemblée constituante en 1848, il prend position contre la société qui l’entoure : la peine de mort, la misère, l’ordre moral et religieux. Fervent opposant au Coup d’État

de Napoléon III le 2 Décembre 1851, il s'exile volontairement, à Bruxelles

d'abord puis à Jersey.

C’est en 1862, durant ces années difficiles, que Victor Hugo termine « Les Misérables », immense succès populaire à l’époque et encore largement cité et étudié de nos jours.

Il revient en France en 1870, suite à la défaite de l'armée française à Sedan commandée par Napoléon III.

Le 30 janvier 1876, il est élu sénateur et milite pour l'Amnistie. Il s'oppose à Mac Mahon qui désire dissoudre l'assemblée. En juin 1878, Hugo est victime d'un malaise, peut-être d'une congestion cérébral. Ce mauvais état de santé met pratiquement fin à son activité d'écriture. Il décède le 22 Mai 1885 dans son hôtel particulier, à Paris.

Poète romantique, dramaturge en rupture avec les codes classiques et auteur de romans mythiques, Victor Hugo a connu la gloire populaire et la reconnaissance de ses paires. Il fait indiscutablement partie du panthéon de la littérature française.

II. Résumé

Le Dernier Jour d'un condamné narre l'histoire d'un anonyme, condamné à mort pour un crime inconnu, mettant sur papier ses ultimes heures avant son passage à l'échafaud. Le récit prend place au début du XIXème siècle et est

écrit sous forme de journal, de l'annonce de sa sentence au tribunal à l'heure de l’exécution six semaines plus tard.

 

Tout commence dans un tribunal, où le narrateur voit sa sentence tomber après seulement trois jours de procès pour un crime inconnu. Il y est condamné à mort devant une foule enthousiasmée par son sort avant d'être envoyé dans la prison de Bicêtre. Là-bas, il décide d'y écrire ce qu'il y vit, mais également ses sentiments – ses peurs, ses espoirs, ses désirs. Il y fait état de ceux qu'il laisse derrière lui : une fille de quatre ans, une mère âgée et une femme fragilisée, non sans regret. Il s'interroge également sur la nature de ce qui l'attend par delà la

vie et la légitimité de la condamnation à mort.

Peu après son arrivée, il est témoin du châtiment des forçats, ces hommes condamnés aux galères et aux travaux forcés, et va se réjouir de ne pas partager leurs sorts. Dans cette prison, le condamné va osciller entre résignation et

maigre espoir d'évasion.

Après six semaines passées à Bicêtre, il est ensuite transféré vers la Conciergerie, à Paris, où l'exécution se déroulera à quatre heure la même journée.

Au Palais de Justice, il rencontre un autre condamné à mort beaucoup plus âgé, lui contant son histoire et la raison de sa sentence. Voyant la redingote du narrateur, il demande à la prendre pour la vendre et ainsi s’offrir du tabac pour ses six semaines au cachot. Le narrateur accepte avant de s'en mordre les doigts car il sera mal habillé lors de sa mort.

Six heures avant l'exécution, il demande une table, une chaise et de quoi écrire afin de continuer à mettre ses dernières instants par écrit. À l'approche de l'heure fatidique, le condamné plonge alors de plus en plus dans le désespoir et le délire, espérant la grâce du Roi, préférant le châtiment des forçats, s'imaginant la douleur de la décapitation. Il essaie même de se jouer du gendarme naïf et superstitieux, chargé de le surveiller. Ce dernier demande au condamné de venir lui donner les chiffres de la loterie, dans ses rêves, sous forme de fantôme, une fois mort. Le condamné, désespéré, accepte à condition qu'ils échangent leurs habits. Il espère ainsi intervertir leurs rôles et pouvoir s'échapper sous l'uniforme. Cependant, ce stratagème échouera car le gardien se rendra compte de la manipulation. Dépité, il est pris de violentes douleurs physiques et d'immenses angoisses quant au sort qui désormais, l'attend pour de bon.

Suite à cela, le condamné se remémore brièvement son enfance et sa jeunesse, notamment une nuit accompagné de la jeune Pepa, une andalouse dont il était tombé amoureux.

À l'Hôtel de Ville, une heure et demi avant l'échafaud, sa fille de quatre ans

Marie lui rend visite. D'abord heureux de pouvoir parler à son enfant avant de disparaître, le condamné plonge une fois de plus dans une immense détresse. Il comprend en effet que sa condamnation à déjà été communiquée à sa famille:

sa fille le croit déjà mort, et ne le reconnaît pas.

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