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Victor Hugo

Étude de cas : Victor Hugo. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2014  •  Étude de cas  •  2 523 Mots (11 Pages)  •  737 Vues

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Commentaire N°1

INTRODUCTION:

Victor Hugo, grand auteur romantique du 19°siècle s'est préoccupé tout au long de sa vie, du sort des misérables et a lutté, contre toute formes d'injustices sociales. Dans Mélancholia qui fait partie des Contemplations (1856), il évoque le travail dur et pénible des enfants. Nous étudierons d’abord l’exploitation des enfants dans l’univers infernal de l’usine, puis ses sentiments et ses idées de justice et de liberté.

DEVELOPPEMENT

C’est avec réalisme que le poète nous décrit l’état physique des enfants. Il insiste sur leur mauvaise santé « que la fièvre maigrit », leur fatigue « bien las » et leur manque de vitalité. Les couleur qu’il évoque sont pales « quelle pâleur !!!!!!!! ; la cendre est sur leur joue ». ces enfants sont victime des adultes qui les emploient pour le profit. Victor Hugo insiste sur leur conditions de travail « ils s’en vont travailler 15 H sous des meules » .

L’auteur décrit de façon fantastique le monde de l’usine. Il emploie de nombreuses métaphores pour insister sur la personnification des machines « sous les dents d’une machine sombre. ». Cet univers est infernal, la gradation croissante « prison ; bagne ; Enfer » nous plonge dans ce monde d’esclavage que subissent ces innocents. En effet, Hugo oppose la faiblesse des enfants « accroupis sous les dents d’une machine sombre » a la puissance des machines. Dans cet univers froid et dur « tout est d’airain tout est de fer » V H glisse des adverbes de temps qui suggère le travail répétitif et monotone « éternellement ; même mouvement ; quinze H sous les meules » . L’auteur utilise beaucoup de dentales pour suggérer la dureté du travail.

Dans ce monde dur, glacial et usant, VICTOR HUGO va utiliser des verbes forts pour exprimer son désaccord avec cette forme d’exploitation « aie, qui tue ». Il pense aux conséquences que peut entraîner ce travail injuste « Et qui ferait d’apollon un bossu et de voltaire un crétin », de façon à montrer le ridicule et l’erreur que commettent les adultes envers ces enfants. Il insiste aussi sur le fait que les jeunes travailleurs appellent a l’aide mais que tout le monde ferme les yeux et reste sourd à ces cris de détresse. C’est ce que dénonce aussi VICTOR HUGO ; la surdité des hommes par rapport a cet esclavage.

Il va même jusqu'à accuser le progrès, car il estime que faire travailler des enfants dans ces conditions n’est pas digne de progrès « le progrès dont on demande ou va t-il ? Que veut il ? » Ils ne sont pas des machines.

Il utilise une comparaison pour mettre en évidence l’utilisation des enfants par les hommes « qui se sert d’un enfant ainsi que d’un outil ».

VICTOR HUGO utilise tout au long du poème, des nasales, pour suggérer et insister sur la plainte qu’émettent les enfants.

Ces innocents sont des êtres jeunes et « naïfs » qui ne comprennent pas forcément ce qui leur arrive « Ils ne comprennent rien a leur destin, hélas ! » car il sont impuissants contre ceux qui les exploitent. VICTOR HUGO juge que ce travail est usant et que cela les mèneraient peut être a la mort rapide ou a un épuisement général si personne n’intervient, s’ils continuent a être exploités « qui tue œuvre insensée ; travail mauvais qui prend l’age tendre en sa serre ; travail dont le souffle étouffant ». L’auteur insiste sur le fait que l’âme jeune, celle de la vie, est condamnée a être utilisée comme des machines si rien ne change « une âme a la machine et la retire a l’homme » car la source de la vie est la jeunesse quand les enfants s’épanouissent. Ce ne sont pas les adultes donnent cette vie et cette énergie à la terre. C’est un appauvrit les uns et enrichit les autres sur le dos des premiers « qui produit la richesse et crée la misère ». VICTOR HUGO dénonce en grande partie dans ce poème l’injustice sociale.

L’auteur est partisan d’un travail « sain » d’adulte et non d’enfants, un travail qui donne la liberté a l’âme jeune « au nom du vrai travail, sain fécond généreux. ; qui fait le peuple libre et rend l’homme heureux ».

CONCLUSION

Par son réalisme et son pathétique, VICTOR HUGO nous montre les conditions déplorables des enfants dans le monde ouvrier. DANS ce poème, il défend l’exploitation de ceux-ci. Il insiste aussi sur le fait que ce sont les enfants qui donnent la vie, de la joie de vivre au monde. Melancholia est une des nombreuses œuvres qui accusent l’injustice sociale.

AVEC CE COMMENTAIRE, J'AI OBTENU 14/20 (en seconde + prof sévère)

Vous pouvez l'imprimer, le copier et en faire ce que vous voulez ...

Un petit plus :

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Une petite remarque, je suis prof de français et la note obtenue n’est pas imméritée. Cependant je me permets de faire une petite remarque : tu aurais pu axer ton commentaire différemment en montrant que la poésie est ici un instrument de dénonciation et donc avant tout un texte à visée argumentative.

cordialement,

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COMMENTAIRE N°2 :

Mélancholia de Victor Hugo

Victor Hugo, artiste légendaire du 17ème siècle, «compose » en 1856 un recueil poétique intitulé Les contemplations. Cette œuvre, est, dit il dans sa préface la mémoire d’une âme. En effet, bouleversé par la mort de sa fille Léopoldine, tragiquement noyée, il écrit Les contemplations comme si c’était le regard d’une âme après la mort. Pourquoi la misère ? Pourquoi l’injustice ? Voilà les interrogations de l’Homme autour desquelles Victor Hugo se penche dans son ouvrage. Mélancholia est un des poèmes du recueil écrit en alexandrins. Il illustre l’un des nombreux problème visés par Hugo : le travail des enfants. Dans ce dernier, l’auteur fait une peinture réaliste de l’univers indigent dans lequel vivent de trop jeunes travailleurs mais ils s’insurge également contre les responsables de cette misère. Il ne jette pas seulement un simple regard, il cherche avant tout à persuader

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