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Une vie de soldat, Expression écrite

Fiche de lecture : Une vie de soldat, Expression écrite. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Avril 2015  •  Fiche de lecture  •  732 Mots (3 Pages)  •  1 821 Vues

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Une vie de soldat

J’étais un soldat américain du nom de Louis et dans la tourmente, il m’arrivait de me demander pourquoi je faisais la guerre. Les commandants devaient considérer ça comme un jeu. Mais de toute façons je n’envisageais pas ma vie autrement que sans l’uniforme. J’étais un jeune homme vivant pour l’action.

En face de moi se trouvaient deux soldats, qui lors de la dernière bataille avaient souffert. Un avait perdu l’avant-bras gauche et avait la main droite sévèrement mutilée. L’autre, quant à lui, avait perdu son avant-bras gauche et avait la jambe droite à moitié sectionnée lors de la déflagration d’un obus qu’il déminait. Beaucoup de mes camarades avaient disparus tous avaient été des passionnés, soudain cloués au sol. Avant de disparaitre ils n’avaient qu’une idée en tête bouger à nouveau pour continuer d’exister, et ne pas être jeté comme les autres.

L’attaque était prévue en fin de matinée il y aurait une préparation d’artillerie avant, on commençait à distribuer de l’alcool aux hommes dans les tranchées.

Quand le signal retentit nous n’attendions même pas et montions directement à l’assaut. Je commençais à avancer et regardais le champ de bataille: tout ce terrain ne ressemblait plus à rien. On s’efforçait de tenir des positions dérisoires au beau milieu d’une décharge publique. Sur celle-ci se trouvait seulement quelques arbres qui paraissaient bien verts, comme irréels.

J’aimerais tellement observer le soir en m’endormant des milliers d’étoiles autour de moi, mais, malheureusement je ne vois rien, c’est le noir complet, je suis fatigué d’entendre les cris de notre supérieur, fatigué de voir des gens mourir, fatigué de ne pas avoir de vie, fatigué de me lever tous les matins avec un seul objectif en tête : survivre.

J’aimerais tellement revenir chez moi, arrêter de me battre, embrasser ma femme et jouer avec mes enfants, mais ça n’arrivera pas je n’ai ni femme, ni enfants. Je n’ai jamais eu de famille et n’en aurait jamais.

Brusquement nous vîmes la garde sortir des tranchées avec des drapeaux blancs mais avec toutes leurs armes. Aussitôt, nous remontâmes en haut du fossé avec une confiance toute relative. Les ennemis s’étaient approchés à quelques dizaines de mètres de nous et brusquement l’un deux se mit à tirer sur un de nos alliés. Je vis alors un celui-ci s’écrouler, j’accourus et en m’approchant que je pus distinguer son bras arraché, une plaie béante sur le torse, il n’était pas mort à cause de cette balle. Il avait dû être victime d’un éclat d’obus quelques heures auparavant. Il était né soldat et mort soldat, il n’avait pas eu le choix et l’avait accepté.

Le lendemain j’ai appris que le soldat mort sous mes yeux était en fait notre général de division. Nous devions alors le respecter même après sa mort c’est pour cela qu’une cérémonie funèbre aurait lieu en fin d’après-midi.

J’avais déjà assisté à l’une de ses cérémonie il y a de cela un an. Ils étaient tout d’abord arrivés en silence, en une longue et lugubre colonne, sans un bruit, sans un mot. En tête s’était avancé un prêtre. Il tenait dans ses mains un bréviaire et récitait une prière. Il avait revêtu une étole sur son uniforme. Il était suivi quelques soldats gradés.

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