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Un éloge de l'Eglise, Stendhal, le Rouge et le Noir.

Commentaire de texte : Un éloge de l'Eglise, Stendhal, le Rouge et le Noir.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Décembre 2016  •  Commentaire de texte  •  505 Mots (3 Pages)  •  1 930 Vues

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Commentaire composé Stendhal, Le Rouge et le Noir

Groupe 3 – Partie I – Chapitre XVIII

Plan

Introduction :

Le rouge et le Noir est un livre en 85 chapitres écrit par Stendhal en 1827. On étudie ici un extrait du chapitre XVIII de la 1ère partie, intitulé Un roi. Julien, le personnage principal, se trouve alors dans l’église de Bray-le-Haut, au moment de la cérémonie pendant laquelle le roi doit vénérer la relique de Saint Clément.

On peut s’interroger sur la portée de cette description, et sur son but. Tout d’abord, on peut étudier l’éloge de l’Église, ici clairement discernable.

LECTURE

I. Éloge de l’Église

On peut tout d’abord remarquer l’omniprésence de l’Église et l’atmosphère religieux qui accompagne tout le passage. Cette omniprésence se manifeste en effet par l’abondance de termes du champ lexical tant de l’église tel que « Inquisition », « sanctuaire », « prie-Dieu », « sanctuaire », « autel », « fidèles », « chrétiennes », « Dieu tout-puissant » ou encore des positions telles que « curés », « évêque » ou « chanoines » que d’architecture comme « chambranle gothique » ou « chapelle ardente ». Une émotion très importante règne dans le lieu. Par exemple, « ce spectacle fit perdre à Julien ce qui lui restait de raison », et « la jeune fille voisine de Julien pleura à chaude larmes ». Mais c’est aussi par ce calme « pur » que l’Église imprègne l’atmosphère : la scène se déroule « dans le plus profond silence », uniquement troublé par le son des cloches. Les personnages ne font que « prier », terme qui revient trois fois dans le texte.

Dans le texte, l’éloge de l’Église passe par l’éloge de l’église. Tout est magnifique : le chambranle gothique est « doré avec magnificence », la statue est décrite comme « charmante », « pleine de grâce ». L’église est mise en valeur par ces cierges : la chapelle est « embrasée de lumière », et la longue phrase de description montrant les « mille cierges divisés en huit rangs séparés entre eux par des bouquets de fleurs ». Une odeur suave, c’est-à-dire d’une douceur délicieuse imprègne le lieu. On peut aussi remarquer que la description ne montre que des extrêmes, soit « un long escalier », « plus de mille cierges », « très élevée », « plus de quinze pieds de haut », « large blessure », « l’un des plus grands rois de la terre », soit « une porte extrêmement petite », « la petite chapelle », ou encore « fort petite ». Toute cette démesure et ce cadre magnifique suscite d’ailleurs une grande admiration de la part des jeunes filles.

Pour finir, l’éloge de l’Église passe également ici par l’éloge d’un personnage ecclésiastique : l’évêque d’Agde. Celui-ci est dévoué à Dieu, on le voit surtout prier. On pourrait d’ailleurs voir en lui un messager de Dieu. Il parle d’un « air inspiré » et d’« une voix tonnante » et lui seul trouble le silence religieux qui s’était installé. Il est également autoritaire, et semble diriger la cérémonie puisqu’on

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