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Thérése Raquin

Mémoire : Thérése Raquin. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mai 2013  •  432 Mots (2 Pages)  •  2 769 Vues

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CHAPITRE 13

Le roman « Thérèse Raquin », publié en 1867 est la première grande œuvre de Zola. C’est avec ce roman que l’on commence à définir Émile Zola comme naturaliste. Les personnages principaux présentés dans le roman sont Laurent et Thérèse, deux amants, entraînés par une obsession mutuelle qui les pousserons à commettrent un crime : le meurtre du mari de Thérèse, Camille. L’assassinat a comme objectif la liberté de vivre leur amour. Dans cet extrait, le narrateur nous raconte les visites de Laurent à la morgue en espérant de voir le cadavre de Camille, ce qui effectivement a lieu.

Nous allons donc voir comment cette scène, par le jeu des regards , dépasse le réalisme pour sympoliser tout le roman ?

Pour tenter de répondre à cette question nous verrons dans un premier temps les réactions ressentis par laurent, puis en deuxième temps en quoi l’aspect physique des morts influencera les pensées folles de Laurent.

- Le champ lexical du répugnant : « taches vertes et jaunes », « viandes sanglantes et pourries », « atrocement défiguré ».

- description réaliste du corps, pas d’idéalisation du au réalisme - corps répugnant, en état de putréfaction. Les corps sont représentés comme de la viande, comme si ils étaient présentés dans une boucherie.

- une atmosphère repoussante : vocabulaire péjoratif « odeur de chair lavée », « souffles froids ».

- banalisation de la mort qui entraine cet aspect répugnant

- la description très précise du lieu et des morts donne au passage un aspect répugnant. Cependant, ce n’était pas forcément voulu par l’auteur, qui a publié ce livre à une époque où la morgue était une attraction touristique comme une autre.

- Laurent est extrêmement apeuré par sa visite à la morgue alors qu’il était confiant quand il tuait Camille -> à partir de là, la mort poursuit Laurent grâce à la blessure que Camille lui a infligé.

- Laurent se dédouble à travers les noyés, sa réaction face à la découverte des corps est repoussante, ignoble.

- sentiment d’absortion

-action lente : insécurité

-angoisse culpabilité

- La description de certains noyés laisse à penser que la mort se venge, le mort qui « éclate de rire » à la fin du passage.

- Le personnage de Camille est très présent dans ce passage même si il n’est pas un personnage actif. Sa mort hante Laurent à chaque regard qu’il a sur les cadavres, il les personnifie presque, lui seul est la raison de la peur excessive de Laurent.

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