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Théatre

Commentaire d'oeuvre : Théatre. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  992 Mots (4 Pages)  •  544 Vues

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Le théâtre est, pour de nombreux auteurs de siècles différents, un moyen de révéler ce qu'il y'a de monstrueux dans l'être humain. D'après Eugène Ionesco, le genre tragique est le meilleur exemple pour démontrer cela. En effet, dans les tragédies, les personnages sont en situation de crise et en prise avec des forces qui les dépassent. Les personnages subissent des bouleversements accompagnés de tournoiements d'identité qui reflètent la complexité de l'individu et l'impossibilité d'échapper à son destin. Le groupement de textes qui nous est proposé, est composé d'un extrait de Les Choéphores (458 av. J.C) écrit par Eschyle, d'un extrait de Médée

(49 – 62 ap. J.C) écrit par Sénèque, d'un extrait de La vie est un songe (1635) écrit par Pedro Calderón De La Barca et d'un extrait de Rouge noir et ignorant issu de Les Pièces de guerre (1985) écrit par Edward Bond. Nous pouvons alors nous demander comment le monstre est représenté dans ses extraits et quelles sont ses significations. Premièrement, nous étudierons la représentation de la monstruosité humaine et deuxièmement, ses significations.

Premièrement, nous allons étudier la représentation de la monstruosité humaine. Le personnage est souvent en colère lors du paroxysme de la pièce, il cherche une solution au dilemme : par exemple, lorsque Oreste se confronte à sa mère, prêt à la tuer, sa mère tombe à genoux, déchire sa robe et lui montre son sein, elle l'implore de l'épargner car c'est elle qui l'a mis au monde et qui l'a élevé. Ses paroles sèment le doute chez Oreste qui se demande alors si il doit tuer une mère. Oreste est alors en proie à des hésitations entre le bien et le mal et à une douleur déchirante, dû au fait de ne pas accomplir ce que tous exigent de lui durant le paroxysme de la pièce, qui n'est autre que la confrontation entre sa mère et lui même. Les phrases interrogatives révèlent son propre débat intérieur, son ami lui vient alors en aide en lui disant qu'il vaut mieux avoir tous les hommes contre soi plutôt que les dieux. Cette phrase écrite au présent de vérité générale exprime une vérité, un fait vrai de tout temps. Suivant ce conseil, Oreste commet alors le crime effroyable, après avoir vainement tenté de trouver une résolution. Ce passage est décisif car son image d’héro change car son crime marque symboliquement sa sortie de l'humanité. Dans le deuxième extrait, contrairement à Oreste, malgré le fait que Médée soit l'auteur de plusieurs crimes, cela ne semble pas l'affecter. Son monologue, ponctué de questions rhétoriques auxquelles elle réponds par la suite, révèlent que Médée a perdu toute humanité, qu'elle ne se remet pas en question et qu'elle ne ressent aucun remords. Le paroxysme de la pièce est atteint lorsqu'elle décide de tuer ses enfants. Le caractère effroyable de ce crime est présenté comme un véritable accomplissement d'elle même par l’héroïne.

Dans le troisième extrait, Sigismond réagit avec fureur après les révélations de son père, sans réfléchir, il exerce un comportement malsain voire tyrannique. Mais au lieu de se remettre en question, il préfère rejeter la faute sur son père qui l'a ignoré pendant tant d'années. Dans le quatrième extrait, le Fils,

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