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Terre des hommes

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Par   •  28 Février 2016  •  Discours  •  1 087 Mots (5 Pages)  •  4 211 Vues

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Terre des hommes

par Antoine de Saint-Exupéry

Résumé

Terre des hommes est un ouvrage d’Antoine de Saint-Exupéry paru en 1939. Ce recueil de textes autobiographiques et de réflexions sur la condition humaine a reçu la même année le grand prix du roman de l'Académie française. Les récits qui composent le livre sont tous basés sur l'expérience personnelle de l'auteur quand il travaillait pour l'Aéropostale, dont il fut l'un des plus illustres pilotes. C'est pour lui l'occasion de livrer au lecteur ses réflexions sur la place de l'Homme sur la planète mais aussi d'évoquer quelques grandes figures de l'Aéropostale comme Jean Mermoz ou Henri Guillaumet. Le livre se divise en huit chapitres.

 

Dans le premier chapitre, « La Ligne », Saint-Exupéry évoque ses années de noviciat comme jeune pilote de l'Aéropostale, son tout premier vol au-dessus de l'Espagne, les chaleureux conseils donnés par le camarade Henri Guillaumet avant cette aventure qui pouvait être mortelle. Car la ligne tue, et certains pilotes, comme Émile Lécrivain, disparaissent corps et biens. Pourtant la peur est absente de ces lignes, comme lors du récit de Mermoz franchissant pour la première fois l'Atlantique sud et traversant la zone de tempêtes dite « Pot-au-Noir », tellement fasciné par le spectacle des éléments déchaînés qu'il ne songe pas à avoir peur. Le danger purifie l'homme, l'élève au dessus de la masse des bureaucrates, et sanctifie ses actes.

 

Dans le chapitre « Les camarades », Saint-Exupéry parle de Mermoz, légende vivante de l'aviation qui disparut un jour au-dessus de l'Atlantique, après un laconique dernier message radio. Il défricha les sables du Sahara, les tempêtes de l'Atlantique et les neiges des Andes pour que d'autres puissent à leur tour passer. Mermoz laisse en héritage les fruits de son combat, mais également son éternelle jeunesse, tandis que les autres éprouvent l'amertume de vieillir. Puis il évoque Henri Guillaumet, dont l'avion disparut un jour dans la Cordillère des Andes. Après la première nuit en montagne, tous le tenaient pour mort, et la stupéfaction fut totale quand on le retrouva, sept jours plus tard, à bout de forces mais vivant. Tout ce temps, il avait marché. « Ce que j'ai fait, je te le jure, aucune bête ne l'aurait fait », déclare-t-il à Saint-Exupéry.

 

Dans les chapitres suivants, « L'avion » et « L'avion et la planète », Saint-Exupéry décrit la machine, fragile et sûre à la fois, à laquelle les pilotes confient leur vie. L'avion élève l'homme au-dessus de la terre, lui en fait percevoir la rotondité, lui rend son côté vierge et montre le vrai visage de la planète, loin de la fausse vision qu'en donnent les routes. Machine moderne, elle met pourtant le pilote en contact étroit avec les éléments fondamentaux que sont l'air et l'eau. Elle lui autorise l'accès à des territoires vierges que nul homme n'a jamais foulés, comme ce plateau étrange où l'avion de Saint-Exupéry se posa un jour, parsemé seulement de cailloux tombés du ciel.

 

Dans le chapitre « Oasis », Saint-Exupéry se remémore une nuit en Argentine. L'oasis évoquée est une étrange demeure habitée par une famille noble et excentrique qui offre un soir l'hospitalité au pilote. Les deux jeunes filles de la famille incarnent pour l'écrivain un idéal d'indépendance et de liberté, qui disparaîtra, hélas, quand les jeunes filles se laisseront enlever par un mortel qu'elles prendront pour un poète, imbécile qui emmènera les princesses en esclavage.

 

Saint-Exupéry a profondément aimé le Sahara, et il l'évoque dans le chapitre « Dans le désert ». Saint-Exupéry raconte ses trois années de vie au Sahara, lieu plein de dangers cachés sous une beauté austère mais superbe. Des hommes vivent dans le désert, soldats français isolés dans des fortins, ou bien nomades farouches drapés dans un orgueilleux mépris vis-à-vis des Français qui voudraient les soumettre. Là, le vent souffle la mort, et Saint-Exupéry savoure un plaisir farouche à en décoder les signes dans le vol d'une libellule égarée. L'auteur évoque aussi la figure de Bark, un esclave noir propriété de bédouins. L'écrivain parvient à le racheter, et lui rend la liberté. Bark l'esclave reprend alors son nom – Mohammed ben Lhaoussin – et sa dignité d'Homme, libre de dilapider son minuscule pécule en offrant d'inutiles babouches dorées aux petits pauvres de la ville.

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