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Tableau de commentaire

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Par   •  21 Octobre 2019  •  Commentaire de texte  •  961 Mots (4 Pages)  •  425 Vues

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RELEVES

PROCEDES

INTERPRETATION

PARTIE 1: UN PERSONNAGE INCONNU

SOUS PARTIE 1: Un personnage fictif et anonyme

« c’était »

« elle »

« une de ces filles »

SOUS PARTIE 2 : Un personnage de classe moyenne

« employés », « un petit commis du ministère de l’Instruction publique »

« elle n’avait pas de dot, aucun moyen d’être épousée par un homme riche »

« humble ménage » « pauvreté de son logement » « le pot au feu »

SOUS PARTIE 3 : Une femme jolie

leur beauté, leur charme leur sert de naissance

 « finesse », « instinct d’élégance » « ne pouvant être parée »

 

présentatif à l’imparfait

Pronom personnel 

Article indéfini

Champ lexical du métier modeste amplifié par l’adjectif qualificatif petit

Rapport de causalité rendu par la juxtaposition

Champ lexical du logis modeste

Accumulation

Champ lexical de la beauté

Un incipit statique qui semble débuter comme un conte, comme une réécriture de Cendrillon ou de la Belle au bois dormant. Le ton semble donné : pastiche à visée critique d’une fille victime de  la misère et du destin.

On ne connaît pas son nom au début : ce pronom suffit à la désigner

Le personnage est présenté comme représentant d’une catégorie de personne plus que comme un personnage particulier. On sent comme une distance prise par le narrateur

Le narrateur nous présente le personnage comme un personnage banal, issu de la classe moyenne.

Le personnage se trouve dans l’impossibilité de se marier. Le narrateur met l’accent sur son origine sociale : issue d’une famille modeste, d’employés qui lui interdit de rencontrer un homme riche

Son existence sur le plan matériel est simple,    

Elle n’a pour elle que sa beauté.

PARTIE 2 : UN PERSONNAGE MALHEUREUX

SOUS PARTIE 1 : La souffrance de Mathilde

« souffrait » « torturaient » « pleurait »

« souffrait » x3

« regrets », « chagrin », « désespoir », « détresse »

SOUS PARTIE 2 : Une souffrance liée à la misère et à la privation

« n’avait pas de dot », « aucun moyen de », « ne pouvant être parée », « n’avait pas de toilettes », « pas de bijoux, rien ».

« toutes les choses dont une autre femme de sa caste ne se serait pas aperçue…l’indignaient ».

SOUS PARTIE 3 : Un personnage qui se sent victime du destin

« comme par erreur du destin » 

« comme une déclassée ».

« se laissa marier »

« Elle souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes »

champ lexical de la souffrance 

Répétition

                                                   

Gradation 

Négation

Focalisation interne à travers les verbes de sensations et de sentiments qui révèlent la situation du personnage.

Comparaison

Tournure passive

Au début et à la fin du portrait, Mathilde est présenté comme un personnage accablé.

Elle ne ressent qu’un grand dépit face à la richesse d’autrui, elle condamne même une ancienne amitié parce que sa camarade est riche.

Mme Loisel a conscience de sa condition. Par une sorte de dédoublement, elle s’observe et compare son existence à l’apparent confort bourgeois 

Elle ne se définit que par rapport à la bourgeoisie de son époque et que par rapport à des préoccupations et valeurs purement matérielles.

Elle impute sa naissance au sein d’une famille d’employés à « une erreur du destin ». le malheur de Mme Loisel est lié au sentiment d’être « comme une déclassée ». Il y a un écart entre ses moyens et ses désirs de bourgeoisie.

mariée à un petit commis comme par fatalité alors que le « se laissa marier » exprime sa passivité et un fatalisme inconscient

Elle est tiraillée entre la réalité de l’existence et ses désirs. Elle ressent une opposition entre la réalité de sa vie et ses aspirations.  

Egalité d’éducation avec la bourgeoise Mme Forestier et pourtant inégalité de statut qui lui fait éprouver un sentiment d’injustice et fait d’elle un personnage rongé par l’envie.  

PARTIE 3 : UNE REVERIE COMPENSATOIRE

SOUS PARTIE 1 : Une imagination fertile

« songeait » x4

« grands salons », meubles fins, « dîners fins » « plats exquis »

SOUS PARTIE 2 : Le teneur de ses rêves

« elle eût aimé »

« galanteries » « antichambres éclairées par de hautes torchères », « petits salons coquets » « amis les plus intimes »

ouïe : « galanteries chuchotées », « antichambres muettes » évoquant le secret vue « antichambres éclairées », toucher « soie ancienne », odorat salons « parfumées, goût « en mangeant la chair rose d’une truite ou des ailes de gélinotte »

Disposition du paragraphe

Répétition

(parallélisme avec « elle souffrait »

Une accumulation de GN C d’objet de songeait

Point de vue interne à travers le verbe songer

conditionnel passé 

Champ lexical de l’intimité

Champ lexical des sens

Sur 53 lignes de l’incipit, 29 sont consacrés au songe de Mme Loisel

 

Cela montre combien l’imagination de Mme Loisel est fertile : une seule phrase très longue qui nous met dans les rêveries du personnage

Rêves de déduction : cela indique son rêve et en filigrane toute sa frustration de ne pas être séduisante, par manque de moyens financiers.    

Plaisirs des sens évoqués. Mathilde imagine un monde sensuel, oriental et érotique pour se sortir de son quotidien misérable

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