Synthèse Risques Et Progrès

Ce dossier de synthèse, rattaché au thème « Risque et progrès », évoque plus particulièrement les évolutions du monde faites par l’homme sur lui et la nature. En effet, l’homme a toujours voulu avoir plus de connaissances sur lui-même et sur les choses qui l’entourent pour devenir un être supérieur, mais cela n’a pas été sans embuche et souvent des échecs ont été inévitables. Afin d’étayer notre réflexion, nous disposons de quatre documents : deux essais; un de Henri Atlan, L’Utérus artificiel, paru en 2005, un deuxième de Roland Barthes paru en 1957, intitulé Mythologies, un roman de Robert-Louis Stevenson, intitulé L’Etrange cas du docteur Jekyll et de M.Hyde, paru en 1886 et le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes, paru en 1754 de Jean-Jacques Rousseau, A la lumière de ces documents, il serait alors intéressant de se demander quel est le rôle de l’homme dans l’évolution du monde. Pour répondre à cette question, nous verrons quelles ont été les évolutions du monde, conséquences de nouvelles connaissances, puis la part de l’homme dans ces évolutions.

Commençons par analyser les évolutions du monde, conséquences de nouvelles connaissances.

Tout d’abord, la soif de connaissance

est à double tranchant. En effet, comme le dit Atlan, la science est à double tranchant elle apporte des solutions pour améliorer la vie mais aux détriments d’autres choses. Il ajoute que, Depuis des temps anciens et même dans des idées religieuses, la connaissance n’apporte pas que le bonheur dans le monde, elle peut aussi causer des tords. Quelques années plutôt, Barthes expliquait que le monde garde des mystères et l’homme cherche à les découvrir. Il prend pour exemple Einstein qui y été presque arrivé et les chrétiens qui eux, avaient vu juste en faisant du mythe d’Einstein les thèmes de leur devise. Ils en ont tous conclut la même chose on ne peut découvrir tous les secrets qu’en même temps, après des années de recherches acharnées. Ce qui demande des sacrifices de temps. Stevenson imagine cela dans son roman et plus particulièrement avec le docteur qui a fait une découverte pouvant faire ressortir la personne qu’il était réellement à l’intérieur. Mais, cet être, il ne pouvait savoir s’il était bon ou mauvais, ce qui suscite une prise de risque et un besoin de connaître les résultats de ces recherches.

Effectivement, Stevenson précisera fictivement que le docteur Jekyll préfère regarder le côté positif de son expérience en se disant que quoi qu’il arrive, il aura fait une grande découverte qui pourrait révolutionner le monde scientifique. Selon Barthes durant des siècles des hommes ont sacrifiés leur vie pour ne chercher qu’une simple équation, qui après des tonnes de recherches et calculs, a apporté un renouveau au monde. L’homme choisit pourtant de dire que la science apporte de nouvelles choses qui nous aide et améliore la vie, précise Atlan, mais personne n’oublie les sacrifices que l’humanité a dû faire pour en arriver là, et les catastrophes qu’il peut arriver.

En effet, le désir de se perfectionner de l’homme est aussi la cause de sa perte, intervient Rousseau, car celui-ci voulant trop en faire a détruit le monde où il vivait. Cela fit apparaître tous les dommages que l’homme a causé lors de son ascension dans le monde de la grande connaissance, les catastrophes ne sont donc pas à exclure, surtout quand les puissants disposent d’armes de destructions de masses, ou dirigent les peuples comme s’ils ne s’agissaient que de machines, précise Atlan. Tout cela pouvant mener à la destruction de la modernisation comme le voudrait certaines personnes. Barthes en convient que, le monde continue de s’agrandir et demande toujours plus de savoir, mais alors on ne peut pas toujours réussir, et il prend pour exemple Einstein qui n’a pas pu essayer son équation pour la vérifier. Il est ainsi parti dans sa tombe, mais sa recherche incomplète n’a pas permis de découvrir le secret du monde. Enfin Stevenson fera dire à son docteur Jekyll que même si l’expérience a réussi c’est en parti un échec puisque l’être en lui est malfaisant et ne fait que de mauvais tours, dès que Jekyll se repose.

Ainsi nous avons pu voir qu’une soif de connaissance de la part de l’homme

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