Synthèse Le Rêve

Synthèse de documents : Le rêve, un outil de sublimation du quotidien ?

Qu’est-ce qui pousse un individu à rêver ? Les raisons d’un tel comportement sont abordées par le présent dossier constitué de quatre documents. Voyage au pays des fantasmes du rêve à l’imaginaire de Jean François Dortier en 1999, nous présente une définition du rêve et ses fonctions dans la vie d’un individu. L’imagination, la reine des facultés en 1868 de Charles Baudelaire, complète la vision de Dortier, de plus le poème de Fernando Pessoa intitulé De l’art de bien rêver, le livre de l’intranquilité achevé en 1935 nous présente les conditions d’exercice du rêve ainsi que son potentiel directeur dans notre vie, et enfin Ferdinan Cheval dans sa Lettre autobiographique du 15 mars 1905 illustre parfaitement la place que prend le rêve dans la vie d’un homme.

Il conviendra de s’interroger sur la définition même du rêve, avant d’envisager les fonctions que celui peut avoir chez un individu et l’impact qu’il a sur la vie d’autrui.

Qu’est ce que le rêve ? Charles Baudelaire le définit comme quelque chose d’extraordinaire, même si il parle ici littéralement de l’imagination, il rassemble ces deux concepts, il dit de l’imagination qu’elle est une faculté « reine des facultés », l’imagination serait le moteur de toutes nos compétences, il insiste sur l’omnipotence de l’imagination en énumérant les définitions « l’analyse...la synthèse.. la sensibilité », pour lui l’imagination est une source créatrice « positivement apparentée avec l’infini » il décrit l’imagination comme une force motrice et salvatrice dans la vie d’un individu. Jean François Dortier lui, décrit l’imagination comme un « outil adaptif de l’humanité » qui permet à l’homme d’établir des plans afin de se sortir de quelques mauvais pas.

On peut aussi caractériser le rêve par les conditions d’exercice dans lesquels il intervient, Fernando Pessoa dans son poème nous donne le manuel pour faire de nos rêves une réalité, il suffit tout d’abord de laisser libre courts à nos instincts et sentiments, ne se priver de rien, il donne des conseils d’un ton impératif pour maximiser l’effet sur le lecteur, « Ajourne tout chose.. Ne pense jamais.. Ne le fais pas .. ». Il prône ici l’hédonisme et la procrastination afin d’atteindre notre « être véritable ». Au contraire de Pessoa, Ferdinand Cheval déclare que le rêve doit être le moteur de nos actions et qu’elles doivent être laborieuses pour que la récompense soit encore plus délectable. Il a « parcouru les ravins, les coteaux, les endroits les plus arides », il insiste sur l’effort fournit pour magnifier le résultat de son travail.

Le rêve est donc un moteur important qui à besoin d’être éveillé, pour ceci Jean Francois Dortier déclare que les rêves sont un but à atteindre, et que par conséquent l’élément déclencheur est la prise de conscience que l’endroit ou nous nous trouvons ne nous convient pas et qu’il nous faut évoluer, et ceci se traduit concrètement par un départ. Il prend l’exemple de Robert Redford, qui rêvait de quitter sa ville natale de San Francisco, le rêve se manifeste tout d’abord par le fantasme et la volonté d’un environnement meilleur et plus propice pour réaliser nous souhaits. Les œuvres de fiction sont aussi des éléments déclencheurs récurrents, la lecture des aventures de Superman conduit certaines personnes à se rêver une vie d’aventure et à orienter la conduite du dît individu. Le revers de la médaille de cette théorie, subsiste dans

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