Synthèse De Documents Sur Les Jeux Vidéos

L’image la plus présente lorsque l’on parle de jeux vidéo est souvent négative et cela est dû à des critiques pertinentes et vérifiées.

L’argument le plus cité en défaveur du jeu vidéo reste son intérêt très pauvre pour les enfants.

En effet, dans le texte de Sébastien Genvo, un administrateur informatique d’un établissement scolaire affirme que le jeu vidéo représente un vide pour les élèves, qu’il n’apporte aucune pédagogie et qu’il détourne l’attention des jeunes en général. L’universitaire Laurent Trémel rejoint un peu cette pensée en faisant la part des choses entres les logiciels culturels plus présents sur ordinateur et les jeux vidéo, plus disponibles pour le grand public, ayant moins d’impact et surtout, moins d’intérêt pédagogique. Ici, l’auteur montre bien qu’il existe des jeux vidéo intéressants d’un point de vue éducatif mais que la majorité d’entre eux, les plus accessibles et les plus attrayants pour l’enfant, reste tout de même relativement peu intéressants pédagogiquement parlant.

Si l’inintérêt intellectuel est plus ou moins fondé pour les enfants, il existe une autre critique plus grave et plus préoccupante encore : le jeu vidéo serait dangereux pour la santé physique et mentale.

Crise d’épilepsie, démences, fatigues… Des termes lourds qui sont pourtant une réalité bien présente selon Genvo qui fait observer des cas qui ont bel et bien existés comme son exemple de l’hiver 1992 où un enfant est mort suite à une crise d’épilepsie. Cela a eu pour effet d’accentuer brutalement l’image déjà polluée du jeu vidéo. L’auteur attire notre attention sur un point intéressant cependant, la peur de la déshumanisation par la machine. Cette expression serait la cause de ces crises parfois mortelles et ayant divers types de symptômes.

L’affectation de l’intégrité mentale (épilepsie) par le jeu vidéo est une notion terrifiante d’autant plus que l’on parle de plus en plus d’un effet de masse abrutissant pour caractériser ce thème déjà tant contesté.

Le premier document étudié nous présente encore un point de vue péjoratif à l’égard des jeux vus comme un loisir de masse. En effet, paradoxalement aux idées sombres citées précédemment, la popularité des jeux vidéo ne fait qu’augmenter chez les jeunes et certaines analyses se font alors remarquer en caractérisant le thème étudié de moyen d’abrutissement. C’est la notion de foule qui mène à cette nouvelle vision du jeu. Nous pouvons remarquer que Genvo lance, ici, une ouverture de débat selon lequel d’autres domaines ont été touché par la notion d’abrutissement, signe que l’auteur n’est pas fondamentalement contre les jeux vidéo en soi mais qu’il distingue bien tous les dangers potentiels de ceux-ci.

Bien qu’ils présentent beaucoup de points noirs, les jeux vidéo représentent tout de même quelque chose de bons dans certains cas.

Revenons aux dangers liés à la santé par le jeu. Pascale Kremer nous présente le jeu vidéo comme étant une solution, un remède, voire même un médicament contre certaines maladies mentales.

Son texte montre que les jeux vidéo ont un effet thérapeutique, fait avéré via l’avis du psychanalyste et psychologue clinicien,

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