Synthèse De Documents Le rêve

Le rêve se définit spontanément par opposition à la réalité. Il est généralement tenu pour une parenthèse de la conscience, une phase particulière du sommeil. Mais il renvoie aussi à la représentation idéale de ce que chacun désire et voudrait peut-être réaliser. Les des documents de ce corpus abordent le thème du rêve. L’essai « critique d’art » de Charles Baudelaire parut en 1859 définit le rêve comme étant une faculté suprême, qui gouverne l’ensemble des facultés de l’Homme. Henri Michaux quant à lui dans son ouvrage « Façons d’endormis, façons d’éveillé » parut en 1969, insiste sur le sentiment d’évasion et de liberté que procure le rêve. Le roman « L’enfant » de Jules Vallès dénonce la fonction exutoire du rêve. Enfin, la sculpture de 1916, réalisé par un soldat de la première guerre mondiale illustre le rêve. Ainsi, il convient de se demander pourquoi l’Homme ne peut-il se passer de rêver. Dans un premier temps, le rêve sera définit comme un espace spécifique, puis le rêve sera abordé comme étant une faculté supérieure, enfin le rêve sera étudié comme étant une nécessité humaine.

Le rêve se définit comme un espace spécifique.

Pour commencer, le rêve est un espace de création. En effet, Charles Baudelaire considère que l’imagination est un acte de création toujours neuf, qui a besoin des éléments qui composent le monde pour s’incarner et proposer une nouvelle vision. C’est également l’idée exprimée par Jules Valès dans son romain ou le jeune Homme transfigure la réalité en créant de nouvelles images. Cet espace de création est illustré par la sculpture, ou le rêve devient la création au sens propre, en étant représenté sous forme matérielle dans la pierre.

De plus, le rêve est un espace de liberté. Cette idée est en effet défendue par Henri Michaux, qui considère la rêverie comme un pur espace de liberté. Cette liberté prend forme dans la sculpture, ou la rêverie semble être l’unique espace de liberté du soldat pendant la guerre.

Enfin, le rêve est un espace de jeu infini. Henri Michaux explique que la rêverie est une flânerie, un jeu sans fin fait de possible, d’énergie et de subjectivité. Le roman de Jules Valès illustre cette idée : le rêve permet au Héros de jouer, de s’amuser avec des images et de créer des scénarios variés.

Si le rêve semble être définit comme étant un espace spécifique, ce dernier apparait également comme étant une faculté supérieure.

En effet, le rêve est une faculté supérieure. Charles Baudelaire explique que l’imagination est la plus puissante de toutes les facultés, et que cette dernière gouverne toutes les autres. Cette idée est confirmée par Henri Michaux, pour qui la rêverie est un art pur et suprême dont dépendent tous les autres.

En outre, le rêve est un concentré de facultés. Pour Charles Baudelaire, elle est un condensé de plusieurs facultés : elle est une forme d’intelligence, de sensibilité et de représentation. Cette idée est illustrée par la sculpture ou le travail du soldat allie différentes facultés : délicatesse, courage, imaginaire, poésie et adresse.

Il apparait que la rêverie est une faculté supérieure qui domine toutes les autres, il convient maintenant

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