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Soit Que Son Or Se Crêpe Lentement

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Par   •  17 Avril 2013  •  524 Mots (3 Pages)  •  3 551 Vues

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Fervent admirateur, contemplateur dans l’âme, Ronsard sait apprécier les femmes et aime découvrir ce qui se cache sous leurs différents atours ou leurs coiffures extravagantes. Sachant manier le vocabulaire, il décrit avec la magie des mots sa fascination pour la chevelure féminine. Reprenant le titre de ce sonnet, «Soit que son or se crêpe lentement» est le premier vers de ce poème de 14 vers. Ronsard utilise des vers du type de décasyllabe, car chaque vers comportent dix syllabes. Le décompte des syllabes permet une lecture expressive du vers et obéit à des règles précises. Le premier quatrain décrit comment sont les merveilleux cheveux de la jeune femme. Les mots «soit que» est une hypothèse qui nous informe que les cheveux de couleurs jaune doré se crêpe lentement. Le verbe crêper n’est point le bon mot à utiliser dans ce sonnet. Crêper signifie l’action de donner par mèches de la pointe à la racine pour obtenir du volume à une coiffure. De plus, crêper n’est plus une fine couche de pâte de forme ronde cuite dans une poêle. C’est plutôt le nom masculin d’origine Latine qui signifie un aspect ondulé qui est obtenu par une torsion. En résumé, ce sont des cheveux dorés qui possèdent une ondulation naturelle. Les deux mots «Ou soit» suppose à nouveau une autre hypothèse. «Qu’il vague en deux glissantes ondes» signifie que ses cheveux droits se promènent librement comme une vague sur un lac. Tant qu’à «nagent folâtrement», cela indique une gaieté légère et même un peu folle.

La troisième hypothèse dans le deuxième quatrain poursuit l’idée, l’hypothèse déjà formée à l’intérieur des quatre premiers vers. «Un nœud illustré richement» nous fait penser qu’une belle chevelure comportant une belle boucle de diamants ou tout autre imagerie laissant pour impression que se n’est point un nœud ordinaire. Le nom «flot» signifie que la femme possède une chevelure abondante. Ses cheveux sont tous bien tissés à l’intérieur de deux tresses blondes. Le cœur de l’homme se plaît en son contentement est la manière d’annoncer que son cœur est charmé à en atteindre la satisfaction complète.

Le premier tercet étant les neuvièmes vers de ce sonnet fait face à une belle comparaison. Dans son écriture poétique, Ronsard fait allusion aux Dieux. Il essaie de faire ressentir à travers ses mots à quel point sa fascination envers les cheveux de cette jeune dame est grandiose. Il remonte dans le temps jusqu’au Grecs de la Grèce Antique. D’un simple détail de ses cheveux troussés par-dessus l’oreille lui fait penser à la Déesse Vénus. L’auteur a très bien choisi son Dieux, car Vénus est la déesse italique des Jardins, puis de l’Amour et finalement de la Beauté. La comparaison est d’une merveille.

Le dernier tercet porte le doute sur le sexe de l’être humain à la belle chevelure représenté. Est-ce une femme ou un homme ? Couvert d’un bonnet, on ne sait plus quoi penser. Une chose est sure, la majestueuse beauté qui se déguise par quelque-conque accessoire reste sublime. Peut-importe comment les cheveux de cette merveille sont disposés, ils resteront toujours le fameux coup de cœur inoubliable de cet homme ; Pierre de Ronsard.

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