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Soir D'hiver - Émile Nelligan

Mémoires Gratuits : Soir D'hiver - Émile Nelligan. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  5 Janvier 2014  •  254 Mots (2 Pages)  •  15 986 Vues

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Voici une étude du sentiment d’ennui du poète engendré par l’hiver dans le poème «Soir d’hiver». Premièrement, on remarque la métaphore : «Ma vitre est un jardin de givre» (v.2) et sa fenêtre est comparée à un jardin de givre. Une mince couche de glace recouvre sa fenêtre et fait référence à l’hiver, donc on comprend que l’ennui est représenté puisque cette saison nous cloître dans notre demeure. De plus, cela évoque qu’il est figé intérieurement et qu’il ne peut donc rien faire. La fenêtre est comme une illusion du poète lui-même, car tous les deux sont crispés d’une certaine manière. L’ennui du poète est représenté par cet état de fixation intérieure. Deuxièmement, le poète emploi une personnification : «Tous ses espoirs gisent gelés». (v.8) Ses espoirs prennent des caractéristiques humaines, ils gisent gelés. On comprend que ses espoirs sont étendus sans mouvement et gelés, il n’a aucune ambition pour son futur et il sombre dans l’ennui. Cela marque la glaciation de son âme, qu’il n’y a rien qui ne vient colorer son peu d’espérance, sans qu’aucun réchauffement extérieur ne vienne l’aider. La lassitude du poète est symbolisée par l’absence d’espoir dans son quotidien. En troisième lieu, la répétition «À tout l’ennui que j’ai, que j’ai!» (v.20) exprime encore une fois l’ennui du poète. Nelligan réutilise l’expression «que j’ai», deux fois pour démontrer qu’il est vraiment ennuyé. Ultérieurement au vers précédant celui-ci, où il se demande qu’est-ce que le spasme de vivre, on interprète qu’il n’a toujours pas trouvé la signification de la vie.

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