Si Je Mourais là Bas
Mémoire : Si Je Mourais là Bas. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 19 Mai 2013 • 1 119 Mots (5 Pages) • 2 140 Vues
PARTIE IV : Si je Mourais Là-Bas, de Guillaume Apollinaire
Art du langage
Introduction
Du recueil "Poèmes à Lou" édition Gallimard L'auteur de ce poème est Guillaume Apollinaire (pronom Je) Il s'adresse à Lou, son amante (pronom Tu)
L'année 1915 marque le début de la Première Guerre Mondiale et de la guerre des Tranchées.
Apollinaire a 35 ans (né en 1880) lorsqu'il tombe amoureux de Lou (Comtesse Louise de Coligny Chatillon), juste avant de s'engager dans l'armée. Une fois parti à la guerre, il entretient une correspondance et derrière chaque lettre se trouvaient des poèmes qui seront rassemblés dans les recueils "ombre de mon amour" et "poèmes à Lou".
Description
Ce poème est composé de 5 strophes dont les vers son en alexandrins et d'un post-scriptum. Les 4 premiers vers sont au conditionnel et le dernier et le Post-Scriptum sont au présent. Les rythmes n'ont pas d'ordres particuliers.
L'auteur insiste sur certains points en créant des accumulations sur les mots "sang" "mourir" et "souvenir"
Champs lexicaux : Amour (bien-aimée, amour, amant)
Guerre (obus, mourir, front de l'armée)
On remarque aussi la présence d'une anaphore (je rougirais) et d'une métaphore (Mon sang c'est la fontaine ardente du bonheur) ainsi que de comparaisons (vers 3-4, 5, 10)
Analyse
Tout le poème est basé sur une hypothèse : celle de la mort du narrateur (Apollinaire) sur le champ de bataille. Il se projette dans le futur et parle de son souvenir aux yeux de Lou.
La peur de la mort est exprimée par l'hypothèse "Si je mourais là-bas" et par la répétition du verbe mourir (vers 1, 3, 21) et de l'expression "front de l'armée" (vers 1 et 4)
Le lieu n'est pas particulièrement précisé mais l'auteur utilise beaucoup le champ lexical de la guerre et répète souvent le mot "sang". Il le désigne comme "le front de l'armée" et par le terme à tendance péjorative "là-bas".
Le poète exprime également la peur de l'oubli de son souvenir par sa "bien-aimée" en décrivant "l'éparpillement" de ce dernier ainsi que celui de son sang.
Apollinaire fait par ailleurs éloge de Lou. En effet, cette dernière est mise en valeur par plusieurs éléments : - le titre du recueil (poèmes à Lou)
- La répétition du nom "Lou" (vers 2 et 21)
- les pronoms personnels "tu"
- les pronoms possessifs "ma"
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