Résumé de l'article d'A. Ciavaldini sur le mouvement #balancetonporc

Le mouvement de Dénonciation #Balancetonporc, invitant les femmes victimes d’agression et autres formes de violences sexuelles à témoigner publiquement, a ouvert le rideau sur la puissance de la souffrance qui en résultait.

La métaphore du porc relative au caractère animal de la sexualité humaine n’est cependant pas pertinente, puisqu’elle a pour effet de la détourner de la réalité. La sexualité est un fléau exclusivement humain.

Le problème relève de son schéma inévitable ; lorsque l’homme connaît une pulsion d’excitation, il recherche, sans mesure de son impact, le seul objet capable de l’assouvir : la femme.

Les aménagements judiciaires, culturels échouent à faire disparaître ce schéma.

Les outils contournant le tabou véhiculé par la société face à la question, la pornographie notamment, ne sont que palliatifs.

La culture du viol se dissout dans la peur que la femme se refuse à la pulsionnalité masculine, et nos civilisations occidentales sont bâties sur une soumission culturelle de la population féminine à travers les hiérarchies sociales, soumission conservée par le biais de l’éducation.

Cette soumission est le résultat d’une croyance, agissant comme consensus, générale que le masculin est supérieur au féminin. L’action de cette croyance sur le comportement humain est source d’une double souffrance paradoxale : l’homme est soumis, lui aussi, soumis d’une part à sa sexualité et d’autre part à l’attente de la société qu’il contrôle sa sexualité.

Internet, à travers ce hashtag, agit en trieur : il sépare les hommes qui triomphent dans cette quête de contrôle de ceux qui ont ponctuellement échoué.

Résumé de 246 mots de l'articles d'A. Ciavaldini sur le mouvement #balancetonporc

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