Résumé d'un livre

Résumé

Il est rare d’avoir un calme aussi plat dans une ville aussi mouvementée. Fayeomlay. Il est une heure du matin, l’heure de pointe du crime et pourtant le silence domine et on entend les véhicules sur la nationale à plusieurs dizaines de kilomètres de là. Le calme est suspect comme si tous les criminels de la ville s’étaient passés le mot pour rester tranquillement chez soi. Ce soir, il fait bon rester ou même flâner dehors, passer par les jardins publics de la ville si mal fréquentés d’habitude, prendre une glace à la terrasse d’un café en ville ou même passer les grillages qui cloisonnent le vieux port pour y passer quelques moments en amoureux l’un appuyé sur l’autre les yeux vers le phare à l’horizon qui éclaire par intermittence les berges du fleuve. Le ciel scintillant de toute part est celui d’une nuit d’été idéale pour dormir à la belle étoile. L’air est doux et l’eau d’un reflet aussi clair que celui d’un miroir. Cette eau, c’est celle qui caresse les rochers du port de la ville. La paix y règne malgré une obscurité si propice à de mauvais desseins. Les différentes activités de la journée ont cessé et laissé abandonnés des cargaisons par-ci et par-là comme semant des embûches sur un parcours ou des trésors à qui voudrait s’en emparer. Soudain, la brise se lève et vient troubler cette atmosphère si paisible. L’eau se trouble, on entend le ressac des vagues qui viennent se heurter sur les blocs de béton qui forment les quais du port. Une lumière à l’horizon se rapproche et éclaire les abords du port. Il s’agit d’un navire qui approche lentement. Son équipage réduit à trois ou quatre marins dont le capitaine, parle une langue étrangère d’après ce qu’on peut percevoir du port. Ils se mettent d’accord sur une méthode et les modalités d’une transaction. Le remorqueur accoste enfin. La terre s’agite également. Un hummer vient d’arriver à toute vitesse sur le quai et s’arrête brutalement à quelques mètres du nouveau venu. Une équipe de dix commandos en tenue de camouflage en sort aussi rapidement. Aussi bien équipés qu’entraînés, la troupe se dirige et prend d’assaut le bateau. On entend des cris et des paroles en espagnol émanant du bateau. Des coups de feu retentissent et alertent l’entourage. La faible riposte est maîtrisée et les individus en sortent avec plusieurs caisses relativement lourdes qu’ils chargent dans leur véhicule qui disparaît aussi vite qu’il est apparu dans la nuit noire redevenue.

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