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Résumé " Le jeu de l’amour et du hasard "

Fiche de lecture : Résumé " Le jeu de l’amour et du hasard ". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  19 Mai 2015  •  Fiche de lecture  •  1 978 Mots (8 Pages)  •  947 Vues

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‘’Le jeu de l’amour et du hasard’’

(1730)

comédie en trois actes et en prose de MARIVAUX

pour laquelle on trouve un résumé,

puis une analyse comprenant l’examen de :

- les sources (page 5)

- l’intérêt de l’action (page 6)

- l’intérêt littéraire (page 17)

- l’intérêt documentaire (page 19)

- l’intérêt psychologique (page 21)

- l’intérêt philosophique (page 27)

- la destinée de l’œuvre (page 30),

enfin des notes et des commentaires

de toutes les scènes (page 33 et suivantes).

Bonne lecture !

Résumé

Acte I

Scène 1 : Lisette, femme de chambre de Silvia, encourage sa maîtresse au mariage avec le jeune homme, Dorante, que son père, M. Orgon, a choisi. Mais Silvia lui remontre que la société offre bien des exemples de mariages malheureux, parce que les hommes dissimulent leurs véritables sentiments sous le masque de la mondanité.

Scène 2 : Pour décider de son destin en toute connaissance de cause, Silvia demande à son père de la laisser user d’un stratagème : elle échangera son habit et sa fonction avec ceux de Lisette, et se présentera ainsi à son prétendant pour l’examiner à loisir. M. Orgon, bon père qui ne veut pas forcer sa fille à un mariage qui lui répugnerait, accepte le stratagème.

Scène 3 : Mario, le frère de Silvia, lui annonce l’arrivée de son «amant».

Scène 4 : Silvia étant sortie, M. Orgon révèle à Mario la teneur d’une lettre du père de Dorante, où il lui révèle que ce dernier veut, pour connaître Silvia, user du même stratagème que la jeune fille : il se présentera «sous la figure de son valet, Arlequin, qui, de son côté, fera le personnage de son maître». M. Orgon et son fils, Mario, décident alors de laisser ses chances au «jeu de l’amour et du hasard», de laisser les deux jeunes gens dans l’ignorance du jeu de l’autre. Et Mario déclare : «ll faudra bien qu'ils se parlent souvent tous deux sous ce déguisement ; voyons si leur coeur ne les avertirait pas de ce qu'ils valent. Peut-être que Dorante prendra du goût pour ma soeur, toute soubrette qu'elle sera, et cela sera charmant pour elle.»

Scène 5 : Silvia reparaît, déguisée en femme de chambre, et affirme sa détermination de séduire Dorante sous ce costume.

Scène 6 : À cet instant, Dorante, qui porte la livrée, se présente sous le nom du valet Bourguignon. M. Orgon et Mario poussent alors habilement Silvia et Dorante l’un vers l’autre, les engageant à s’appeler par leur prénom, et à se tutoyer. Mario commence à «les agacer tous les deux» : Bourguignon doit tutoyer «Lisette», mais qu'il ne s'avise pas de lui faire la cour, car il prétend être lui-même amoureux d'elle, et même un amoureux malheureux. Dès l'abord, les deux jeunes gens sont charmés l'un par l'autre, et fort surpris de ce qu'ils éprouvent, ce que fait remarquer à Silvia, son frère, taquin.

Scène 7 : Dorante, surpris par le charme altier et la conversation pleine de finesse et de distinction de celle qu’il croit être une domestique, lui fait la cour, se montre même tendre. Silvia, elle-même troublée, l’écoute sans déplaisir, apprécie plus qu’elle ne le voudrait sa belle mine, sa délicatesse, son badinage galant, et doit se faire violence pour lui interdire de lui parler d'amour. Elle est, elle aussi, tombée amoureuse, mais n'ose se I'avouer car Bourguignon n'est qu'un domestique.

Scène 8 : Arrive Arlequin, godelureau mal dégrossi, qui contrefait grossièrement son maître, Dorante. Ses manières ridicules déplaisent immédiatemment à Silvia, et la plongent dans la stupeur. Sa surprise grandit par la comparaison entre Arlequin et Dorante. Elle ne peut s’empêcher de penser : «Que le sort est bizarre ! aucun de ces deux hommes n’est à sa place.»

Scène 9 : Dorante, resté seul avec Arlequin, réprimande son valet pour son manque de politesse.

Scène 10 : M. Orgon, arrivé sur ces entrefaites, n’en paraît point étonné, et accueille le faux Dorante comme si de rien n’était.

Acte II

Scène 1 : Lisette a si bien joué son rôle auprès du faux Dorante, Arlequin, qu’elle a enflammé son coeur. Elle vient honnêtement avertir M. Orgon qu’elle ne répond plus des sentiments de son soupirant ; au train où vont ses amours, c’est elle qui épousera le prétendant de Silvia. Elle est très surprise d’entendre M. Orgon déclarer qu’il ne s’oppose pas à cet amour, l'inciter à encourager les avances du prétendu Dorante («Renverse, ravage, brûle, enfin épouse ; je te le permets, si tu le peux !») et l’engager même à accuser le prétendu Bourguignon, devant Silvia, de mal servir son maître.

Scène 2 : Arlequin arrive, et M. Orgon le laisse s'entretenir en tête-à-tête avec Lisette.

Scène 3 : Pressé d’avancer ses affaires de cœur, Arlequin déclare, avec feu et drôlerie, son amour à Lisette.

Scène 4 : Ils sont cependant interrompus par Dorante qui veut donner l'ordre à son valet de paraître distant. Arlequin l’envoie au diable, profite même des pouvoirs que son déguisement lui confère pour se moquer un peu de Dorante, qui lui donne, sans que Lisette le voie, un coup de pied au derrière.

Scène 5 : Sur ce, Dorante sort, et Arlequin reprend tant bien que mal ses propos galants, et même, dans ses déclarations, laisse prudemment entendre qu'il n'est peut-être pas celui qu'il paraît être. Lisette n'est que trop heureuse de lui laisser entendre la même chose. Mais ils sont un peu retenus par le respect que leur inspire celui ou celle qu’ils croient être leur supérieur dans la société

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