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Réhabilitation de la fourmi / Jospeh Autran dans “ Sonnets capricieux” en 1873.

Commentaire d'oeuvre : Réhabilitation de la fourmi / Jospeh Autran dans “ Sonnets capricieux” en 1873.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Janvier 2022  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 106 Mots (5 Pages)  •  312 Vues

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Introduction

La fable de la réhabilitation de la fourmi, est une fable écrite par Jospeh Autran et

publiée dans “ Sonnets capricieux” en 1873. Elle est écrite en quatre strophes dont chaque vers

est en décasyllabe. Les deux premières strophes sont des quatrains tandis que les deux dernières

sont des tercets.

Le titre “Réhabilitation de la fourmi” est un titre intriguant car il ne mentionne que la fourmi.

La cigale ou un autre animal qui lui serait associée (on a pu voir le grillon dans d’autres

versions) n’est pas cité dans le titre.

De plus le mot principal est “réhabilitation”. La notion de réhabilitation est l’action de rétablir

quelqu’un. Or, dans les versions les plus connues de la fable, telle que celle de La Fontaine on

a une fourmi égoïste “la fourmi n’est pas prêteuse, c’est là son moindre défaut”.

Cela nous paraît donc étonnant de voir les mots réhabilitation et fourmi associés. Dès le titre

on est surpris et amenés à se demander dans quelle mesure la fourmi va permettre la

réhabilitation de la cigale.

I- La présentation d’une cigale frivole et insouciante

La fable mentionne dès le début au 2e vers “La cigale, ayant chanté tout l’été” on

retrouve dans cette version une cigale qui est insouciante. Elle a chanté tout l’été et se retrouve

à présent à devoir demander charité une fois “le ciel obscurci, la bise venue”.

La cigale est de nouveau représentée comme étant un animal qui vit au jour le jour, elle applique

ce qu’on pourrait qualifier de “carpe diem”. En effet, elle chante tout l’été sans se soucier des

conséquences une fois que l’hiver sera venu. Elle compte sur les autres comme il est dit dans

le vers 3 “alla demander quelque charité” chez une fourmi “qu’elle avait connue”.

On a une mention du fait qu’elle connait déjà cette fourmi, et on peut s’imaginer que peut-être

n’est-ce pas la première fois qu’elle lui demande de l’aide. Elle se présente en disant “J’ai grand

faim, dit-elle, et me voilà nue” on peut voir des points de suspension comme si la cigale faisait

une interminable plaidoirie pour se victimiser et susciter la pitié de la fourmi.

II- La mise en avant de la charité de la fourmi

Le discours de la cigale semble fonctionner puisque la fourmi y est sensible. Il est dit

au vers 6 “la fourmi n’est pas ce qu’on a conté”. Cela fait référence aux autres versions comme

celle de Babrius où nous savons que la fourmi est égoïste. Connaissant le caractère peu prêteur

et moralisateur de la fourmi, on pourrait s’attendre à la même chose dans cette fable puisque la

cigale n’a pas pensé à travailler pour subsister à ses besoins. Elle n’a compté que sur la

générosité des autres et la fourmi pourrait lui rire au nez et lui refuser son aide.

Mais ce n’est pas ce qu’il se passe ici puisqu’il est dit au vers 8 “elle a dans le cœur beaucoup

de bonté”. Dans cette fable la fourmi n’est pas la figure de l’égoïsme, au contraire, alors

qu’elle-même n’a pas grand-chose puisqu’il est dit au vers 7 “quoique vivant de paille menue”,

elle décide de partager le fruit de son travail avec la cigale comme indiqué dans le vers 9

“mangez, lui-dit-elle" et “ouvrez mon armoire”.

Dans

...

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