LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Réforme Sur L'orthographe

Commentaires Composés : Réforme Sur L'orthographe. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Avril 2013  •  786 Mots (4 Pages)  •  3 005 Vues

Page 1 sur 4

Culture Générale

La synthèse : Entrainement, corpus sur la Réforme de l’orthographe

1. Résumé du texte 2 :

Le document 2, rédigé par Danièle Manesse, est un extrait de l’ouvrage dirigé par Philippe Meirieu intitulé « L’orthographe fout le camp, ou comment sortir de la désolation ». Ce texte traite de la réforme de l’orthographe française de 1990 qui a suscité des réactions passionnées.

Danièle Manesse s’interroge à travers cet écrit sur les critiques de la réforme de l’orthographe française. Serait-elle synonyme d’une destruction de l’orthographe ? Après tout, pourquoi ne pourrions-nous pas écrire « comme ça se prononce » ? Dans un premier temps, la linguiste évoque les oppositions à cette Réforme avant même qu’elle ne soit mise en place, elle met en avant les arguments défendant cette réforme en nous comparant aux autres langues. Enfin, elle prend en compte les arguments s’opposants à ce changement.

I. Une réforme critiquée par la presse et les écrivains français

Les modifications orthographiques datent du 6 décembre 1990. Une campagne de presse a devancé cette réforme et Danièle a gardé quelques citations qui s’opposaient à ce changement. Ces contestations évoquaient la « fin du style », la « prime aux cancres » entre autres. Ce ne sont pas de légères critiques puisqu’elles sont réalisées par des écrivains français reconnus tels que Jean Dutourd et Jean d’Ormesson.

Cependant, l’auteur n’est pas du même avis que ces personnes très cultivées. Selon elle, l’orthographe est bien trop compliquée et quelques règles pour la simplifier ne signifieraient pas que l’on veuille la détruire. La linguiste cite en exemple Madame de Sévigné qui est à son avis difficile à lire à cause du vieux français employé.

En effet, la graphie est le plus souvent parallèle à l’évolution orale des mots. Le français est essentiellement figé depuis trois siècles alors que dans bien des pays la graphie a été ajustée à la langue. Danièle Manesse cite le Portugal, l’Espagne, l’Italie, la Russie, l’Allemagne et la Hongrie, entre autres, en exemples. Bien évidemment, ces changements se sont fait tout au long du déroulement de l’histoire afin que celle-ci s’accorde avec les « évolutions de la langue parlée ». Cette donnée n’implique pas que le français devrait subir un changement radical selon elle, mais qu’il devrait être purement simplifié. Il est tout de même important de garder à l’esprit qu’il serait difficilement possible d’écrire « comme ça se prononce ».

II. L’impossibilité à transcrire l’alphabet phonétique avec l’alphabet traditionnel

Le premier argument qui s’oppose à cette idée de parlé à l’écrit est celui de la construction de sens. Notre langue comporte de nombreux mots homonymes. C’est donc leur orthographe différente qui permet de les différencier et donc de déduire leur sens. Notre esprit, grâce à la représentation de l’orthographe que nous avons acquit, peut ainsi se représenter le mot suivant le contexte. Ici, la phonétique ne peut pas nous aider à distinguer les notions distinctes.

La linguiste

...

Télécharger au format  txt (5.2 Kb)   pdf (71.4 Kb)   docx (9.9 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com