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Réflexion Sur « Le Vieillesse Est L'échec De Notre Civilisation », Simone De Beauvoir La Vieillesse, 1970

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Par   •  2 Décembre 2012  •  992 Mots (4 Pages)  •  1 599 Vues

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Sept milliards d’Hommes sur notre planète et une population vieillissante. Les plus de 60ans représente aujourd’hui plus de 10% de la population mondiale. En majorité autonomes et actifs, ils participent, comme tous les autres Hommes, comme tous les autres citoyens, à la vie de notre société. Cette dernière peut-elle encore les considérer comme des êtres passifs et dépendants ? La vieillesse est perçue comme une fatalité ou comme un échec. Simone De Beauvoir l’affirme même en 1970, dans son essai intitulé La vieillesse : « La vieillesse est l’échec de notre civilisation ». Son œuvre traite de la vieillesse qu’elle condamne délibérément à la misère, aux taudis, aux infirmités, à la solitude, et au désespoir.

Il est donc judicieux et intéressant de se questionner sur la place qu’occupe aujourd’hui la vieillesse dans notre civilisation.

Pour cela nous verrons dans une première partie ce qu’est la vieillesse ou le grand âge et s’il existe un âge précis qui désigne cette catégorie de la population. Nous nous interrogerons ensuite dans une seconde partie au critère qu’est devenu l’âge dans la société.

I / La vieillesse :

La vieillesse, le grand âge, les personnes âgées, les vieux…autant de mots pour exprimer quoi au juste ?

A. Le grand âge :

Par définition la vieillesse représente la période ultime de la vie où l’être vivant devient âgé. L’âge représente la période de la vie écoulée depuis la naissance. Le temps qui passe n’est jamais sans effet, il altère l’Homme dans son ensemble. Un Homme âgé, l’est physiquement et également par sa mémoire et son vécu. Il aura alors un plus grand recul sur ce qui l’entoure et sa société. Tout comme disait Jean Jacques Rousseau dans son œuvre Rêveries du promeneur solitaire ; « La jeunesse est le temps d’étudier la sagesse, la vieillesse le temps de la pratiquer ». Selon lui, chaque âge de la vie est paré d’une mission. Ainsi, la jeunesse permet à l’Homme de se préparé à devenir sage, sous-entendu ici qu’un vieil Homme n’est pas inutile. Il lui reste une mission, celle de servir de sage pour la société. Néanmoins, la vieillesse s’accompagne d’une perte de performance physique plus ou moins importante et de problèmes de santé. Ce qui induit forcément une certaine faiblesse. Selon les individus cette faiblesse va se manifester de différentes manières.

B. Fatalité ?

« L’efficacité du temps » ou le temps qui passe est une chose incontrôlable. Cependant la vieillesse ne semble pas une fatalité pour certain, ou du moins semble moins les atteindre. Comme disait Oscar Wilde : « Le dramatique de la vieillesse, ce n’est pas qu’on se fait vieux, c’est qu’on reste jeune. » Cette citation exprime l’idée qu’une personne âgée puisse se sentir encore « jeune » dans sa tête bien qu’il ait un certain âge. Ce qui fait que l’Homme se sent vieux réside dans son utilité sociale. S’il travaille, il effectue une activité utile pour sa société. Lorsque l’âge de la retraire arrive, un sentiment d’inutilité s’installe. L’Homme qui n’est pas actif dans sa vie

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