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Rien

Fiche de lecture : Rien. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  31 Mars 2021  •  Fiche de lecture  •  590 Mots (3 Pages)  •  249 Vues

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Séance distanciel 24/03

Texte Hugo (le même que celui du cours mais découpé autrement et surtout avec des questions plus grammaticales que les miennes) :

1 : le ton d’Hugo : assez virulent, ferme, décidé. On peut même parler de registre polémique. Mais aussi didactique. Hugo procède avec une argumentation directe, claire, organisée.

Une préface précède un roman, ici, elle exprime directement les idées de l’auteur afin de CONVAINCRE le lecteur.

2 : l’abolition de la peine de mort.

3 : Hugo emploie des phrases injonctives : « qu’ils donnent leurs raisons » ; nous trouvons aussi des questions rhétoriques. Cependant la plus grande partie du texte est constituée de phrases affirmatives, avec un ton ferme, déclaratif. Hugo est sûr de son fait, sûr de ses dires : « nous nions que le spectacle... » ; « Se venger est de l’individu, punir est de Dieu ». Souvent ses paragraphes se terminent par une formule frappante : « pas de bourreau où le geôlier suffit »

4 : Hugo fait artificiellement alterner arguments et arguments contre la peine de mort. Il recrée une « joute oratoire », comme dans un procès, avec arguments de la défense et de l’attaque, mais comme c’est lui qui écrit le texte, il fait un peu ce qu’il veut bien entendu. Cependant, le texte conserve l’aspect d’un dialogue entre deux camps opposés. Cela rend l’argumentation plus vivante, moins statique.

Texte Camus « réflexions sur la guillotine ».

  1. Camus donne une image froide de la peine de mort, très axée sur l’aspect législatif. Pour lui, la peine de mort est un « meurtre avec préméditation ». Pour lui, la peine de mort relève de « la loi du Talion », elle est primitive, elle renvoie aux instincts les plus primaires de l’Homme « elle nous vient des forêts primitives ». Surtout Camus insiste sur la peur, l’effroi, la surprise qui précèdent durant des mois l’exécution. Le texte ne décrit en rien l’exécution mais au contraire se focalise sur les souffrances psychologiques préalables, les années parfois d’attente dans « le couloir de la mort » (death row). Là où Hugo insistait sur l’exécution elle-même, les variétés de tortures, Camus passe cela totalement sous silence mais au contraire insiste beaucoup plus sur la loi qui mène à la peine de mort.
  2. La thèse est, comme Hugo, l’abolition de la peine de mort.
  3. Camus s’exprime à la 1ère personne du pluriel, il parle donc au nom d’un groupe plus large. Camus s’exprime aussi au présent d’énonciation, rendant ainsi son texte plus immédiat, plus ancré dans le réel actuel. Dans son 1er paragraphe, Camus évoque aussi de grandes généralités : le châtiment, la vengeance, la nature, la loi...
  4. La conception de la justice de Camus repose non sur la vengeance (le Talion) mais sur la correction : « la loi n’est pas faite pour imiter ou reproduire cette nature (de l’homme). Elle est faite pour la corriger. La notion de « Talion » renvoie à des temps très anciens, antiques, elle est présente dans les écrits sacrés des trois grands monothéismes. Surtout, Camus indique que tout le monde a senti en soi, un jour, l’envie de se venger.
  5. L’exécution capitale n’est pas seulement la mort car, entre le jugement et l’exécution réelle se passent souvent des mois voire des années et durant ce temps, le condamné est en prison et soumis à l’angoisse constante de l’attente d’une exécution dont il ne connaît pas la date précise. Il y a donc une forme de « torture psychologique ».

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