Redigez L'introduction Et Un Axe De Commentairesur Le Thème La Trnsformation Du Couple Laurent/Thérèse
Documents Gratuits : Redigez L'introduction Et Un Axe De Commentairesur Le Thème La Trnsformation Du Couple Laurent/Thérèse. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar dissertation • 18 Novembre 2014 • 352 Mots (2 Pages) • 777 Vues
Les deux amants ne cherchè4n*4lus à se voir sn ptrtic,a*i€r. kra,is ils ne se
derrm14è.166* rm rendez-vous; jærais ils n'échangèrent furtivement un baiser. Le meurtre avait
comme apaisé pour un moment les fièvres voluptueuses de leur chair; ils étaient parvenus à
contenter, en tuant Camille, ces désirs fougueux et insatiables qu'ils n'avaient pu assouvir en
se brisant dans les bras I'un de I'autre. Le crime leur semblait une jouissance aiguë qui les
écæurait et les dégoûtait de leurs embrassements.
Zt lt auraient eu cependant mille facilités pour mener cette vie libre d'amour dont le rêve
,/ les auait poussés à I'assassinat. Madarte Raqtrin, impotente; hébétée, n'étart pas un obstacle.
I La maison leur appartemit ils puvaient sortir, aller où bon leur sernblait. Mais I'amour ne
/ les tentait plus,
-1ôurs
appétits s'en étaient allés ; il's restaiffit 1à; causant avee calme, se
I regardant ,*, io,rg"rnr ài t*r frissons, paraissant avoir oublié les éheintes folles qui avaient
[ .n!".tri leur chair-et fait craquer leurs os. Ils évitaient même de se rencontrer seul à seule;
\ a*" I'intimité" ils ne trouvaiènt rien à se dire, ils craignaient tous deux de montrer trop de
\ froideur. Lorsqu'ils échangeaient une poignée de main, ils éprouvaient une sorte de malaise
\en sentant leur Peau se toucher.
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D'ailleurs, ils croyaient s'expliquer chacun ce qui les tenait ainsi indifËrents et effrayés
en face I'un de I'autre. Ils mettaient leur attitude froide sur le cornpte de la prudorcè. Leur
.€alÉre, leur abtinence, selon eux, étaient Guvïes de haute s€ùgesse. Ils pretendaient vouloir
cette .tranquillité de lern chair, ce sofilmeil de letr cæur. D'autre part, ils regardaient la
rtryrgnancà, fe nralaise qu'ils ressentaient comme un reste d'effroi' cortlme une peur sourde
Ou ctratiment. parfois, iis se forçaient à I'espérance, ils cherchaient à reprendre les rêves
ffitants d'autrefois, et ils demeuraient tout étonnés, en voyant que leur imagination était vide.
Alors ils se cramponnaient à f idée d" l"l4 p!g"h*o ry4€9j-9{qÉs a leur bul ltlqyj{llts
&Ecune crainte, tivres I'un à I'autre, ils retrouveraient leur passion, ils goûteraient les délices
rêvés. Cet espoir les calmait, les empêchait de descendre au fond du néant qui s'était
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