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Par   •  2 Juin 2013  •  3 174 Mots (13 Pages)  •  602 Vues

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Séance 10 : Commenter un discours argumentatif.

Face à une assemblée politique, deux discours argumentatifs qui cherchent à déterminer un vote.

Badinter en 1981, discours pour l’abolition de la peine de mort et Barrès en 1908, discours contre l’abolition de la peine de mort.

Supports :

Vocabulaire ???

Une corrélation (§2) = un lien

Extorqué des correspondances terribles (§4) = des aveux terribles ???

Compréhension §4 phrase : structure de la phrase.

Souligner d’une couleur ce qui désigne les terroristes, la victime et la démocratie.

Quand, après l'avoir arrêté, après lui avoir extorqué des correspondances terribles, les terroristes, au terme d'une parodie dégradante de justice, exécutent celui qu'ils ont enlevé, non seulement ils commettent un crime odieux, mais ils tendent à la démocratie le piège le plus insidieux, celui d'une violence meurtrière qui, en forçant cette démocratie à recourir à la peine de mort, pourrait leur permettre de lui donner, par une sorte d'inversion des valeurs, le visage sanglant qui est le leur.

Contrepartie impérative = contrepartie qui ne peut attendre

Dans quelle logique de l’Histoire on s’inscrit : logique d’un pays qui va tuer souvent, beaucoup, avec fort risque d’injustice

Sous le dais noir : sous un tissu, un drap noir

ORAL : Quel est l’objectif de Badinter ? Comment essaye-t-il de l’atteindre ?

Problématique : Comment ce discours cherche-t-il à convaincre et à persuader les députés de voter l’abolition de la peine de mort ?

I – Ecrire un discours :

1) Argumentation directe :

A quel type d’argumentation ressortit ce discours ? Comment le sait-on où le voit-on ?

Argumentation directe : l'auteur prend position clairement et en son nom propre, expose sa thèse et ses arguments.

Emploi du je / adresse au « Legislateur français »

Paratexte : Assemblée nationale, 17 septembre 1981 : ce discours visait véritablement à influencer le vote qui allait avoir lieu et à le légitimer, c’est-à-dire à lui donner force de loi, à le valider, à lui donner raison.

2) Un discours ancré dans une situation d’énonciation précise :

Analysez la situation d’énonciation :

- présence du locteur : Je / nous / on

« je ne ferai pas usage de » mais qui s’efface ensuite derrière le « on » : le locuteur est plus présent à la fin du texte : « je le comprends », « je le conçois » puis s’efface plus loin derrière le « nous » : « nous la refusons » qui est sans doute ici collectif et désigne la gauche au pouvoir, les hommes politiques, ceux qui vont voter l’abolition enfin, la présence du « je » est nettement plus forte à la fin du texte : « j’en ai terminé », « j’ai le sentiment d’assumer mon ministère », « je vous remercie »

 le locuteur, l’orateur, ici Badinter, s’implique fortement dans son discours mais le défend aussi au nom d’un ensemble de personnes, ceux qui sont pour l’abolition : il est ici comme porte-parole des partisans de l’abolition mais aussi en son nom propre. Comme il prend personnellement fait et cause pour l’abolition, cela lui permet d’être plus convaincant.

- présence du destinataire : le destinataire est aussi fortement impliqué dans ce discours car désigné, appelé à plusieurs reprises :

Présence du vous « c’est par là même que vous retrouvez » « grâce à vous » *2 « vous voterez » « je vous remercie »

Apostrophes « Législateur français »

 Le destinataire est fortement impliqué à la fin du texte, tout comme le locuteur : cela montre qu’au moment d’inciter au vote, le discours contient plus de marques de présence des personnes, afin de retenir toute l’attention des destinataires.

- lieu et temps du discours :

allusion au législateur => lieu, assemblée nationale

« Demain, vous voterez l’abolition de la peine de mort »

 Le discours, pour être plus persuasif, plus convaincant, est assumé par un locuteur, qui s’implique en disant JE et est adressé précisément à un destinataire dont le locuteur attend une réaction.

3) Un discours éloquent Autres moyens de dynamiser le discours afin de le rendre attractif :

- vraies questions : « Dans la réalité judiciaire, qu’est-ce que la peine de mort ? »

- questions oratoires : « Et comment la dépasser, sinon d’abord en refusant la loi du talion ? »

- anaphores pour souligner les phrases clefs :

o « celui-là doit vivre, celui-là doit mourir ! » phrase qui veut montrer le caractère aléatoire de la justice

o « Et tout paraît si simple, et tout paraît si juste ! » souligne le fait que la justice d’élimination est pour lui naïve

o « cette justice d’élimination, cette justice d’angoisse et de mort » anaphore souligne les variations après : élimination  termes encore plus péjoratifs : angoisse, mort

o « Demain, grâce à vous la justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n’y aura plus, pour notre honte commune, d’exécutions furtives, à l’aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises. Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées. » « Demain, vous voterez l’abolition de la peine de mort. » : fin du discours, rappel de l’importance du vote du lendemain en l’associant à l’idée de grandeur morale

• questions oratoires ou rhétoriques :

Effet : fait semblant

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