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Rapport Entre Maitre Et Valet Dans La Comédie

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Par   •  17 Mars 2014  •  741 Mots (3 Pages)  •  825 Vues

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Le rapport entre les valets et les maîtres dans LE MARIAGE DE FIGARO

et dans la comédie générale .

Le Mariage de Figaro est une comédie écrite en 1784 par Beaumarchais, un des plus grands auteurs du mouvement des Lumières. Dans cette pièce, Figaro, le valet du Comte Almaviva, est sur le point d’épouser Suzanne. Cependant, le Compte est attiré par la jeune femme et compte utiliser son droit de cuissage pour en profiter. Mais la Comte va avoir affaire à la ruse du jeune couple.

Nous nous intéresserons au rapport valet/maître dans la pièce avant d’élargir à là comédie en général.

Au XVII° siècle, les valets sont considérés comme des êtres inférieurs. Cependant, le XVIII° siècle est marqué par le mouvement des Lumières qui amène de nouvelles idées plus modernes. Selon les hommes des Lumières, nous sommes tous égaux de nature.

A cette époque, avoir des valets est avant tout un signe de richesse, de réussite sociale. Les valets sont pauvres et sont condamnés à gagner des gages pour survivre. Il y a également une hiérarchisation au sein même des valets. Il y a en effet le petit personnel, tels que les laquais ou les chambrières, qui n’ont pas de réelle instruction et dont le travail n’est pas reconnu, et il y a le personnel de confiance, tels que les valets de chambres ou les confidents pour qui quelques libertés sont octroyées. Figaro et Suzanne font partis de ce personnel de confiance du Comte et de la Comtesse.Le valet est méprisé par son maître, parfois même battu et injurié.

L'opposition entre Figaro et son maître naît, dés la première scène de la comédie, de la révélation,par Suzanne, des intentions du Comte : "Apprends qu'il la ( la dot) destine à obtenir de moi, secrètement, certain quart d'heure, seul à seul, qu'un certain droit du seigneur..."(I,1). Il s'agit alors d'un conflit de classe qui repose, non seulement sur la supériorité du maître mais aussi et surtout sur l'abus de pouvoir. . Or, "le droit du seigneur", "droit charmant" (I,7) pour le Comte, est un "droit qui n'existe plus" comme le rappelle Figaro (I,10) puisque, le Comte lui-même l'a aboli dans "Le Barbier de Séville" pour interdire à Bartholo, tuteur de la future Comtesse Almaviva, d'en user. Dés lors, Figaro va s'appliquer à mettre son maître dans la situation de confirmer publiquement cette abolition. Il y parvient à la scène 10 de l'acte I . Le Comte se trouve à chaque fois en situation d'infériorité ; Figaro possède la suprématie de la parole, arme redoutable contre laquelle le Comte ne peut lutter. Il a réponse à tout et surtout, il possède l'art du détour : il noie le Comte dans un flot de paroles illustré, entre autre, par la tirade sur " God-dam", expression qui en soit ne veut rien dire. Scène 8 de l'acte III, il est contraint d'avouer la supériorité de son valet ..

MAIS la fin de la pièce les place dans des situations identiques : celle du dupeur dupé : le Comte et Figaro sont abusés par leurs épouses et tous deux sont contraints de leur présenter des excuses. C'est à ce prix que la relation entre le maître et le valet va cesser d'être

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