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Race et culture

Étude de cas : Race et culture. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Juin 2013  •  Étude de cas  •  647 Mots (3 Pages)  •  695 Vues

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Chapitre 1 : Race et culture :

On ne peut pas dire que les groupes ethniques aient apporté spécifiquement tel ou tel contribution au patrimoine commun.

En admettant qu’il existe des caractéristiques biologiques à chaque « race », on ne peut pas affirmer la supériorité de l’une par rapport aux autres. On ne doit pas confondre les caractéristiques biologiques et les productions sociologiques et culturelles.

Les différences entre les apports culturels des différents continents viennent du contexte géographique ou sociologique et non des distinctions anatomiques entre les « noirs », les « jaunes » ou les « blancs ». L’humanité ne se développe pas de manière uniforme mais à travers des modes diversifiés de sociétés et de civilisations. Il n’y a d’ailleurs aucune relation de cause à effet entre les caractères biologiques – observables sur les différents groupements humains – et les caractères intellectuels et sociologiques.

Si on arrivait à supprimer totalement les préjugés sur les « races », il ne faudrait pas non plus créer des préjugés sur les peuples. C’est l’objet du chapitre suivant qui traite de la diversité des cultures.

Chapitre 2 : Diversité des cultures :

Il faudrait dresser un inventaire des cultures pour pouvoir les comparer, cependant il serait impossible de le faire exhaustivement. Il serait composé en majorité d'hypothèses sur les civilisations disparues et notamment celles dont il ne reste pas d'écrit.

Mise à part le problème de la connaissance des civilisations, comment définit-on des cultures différentes ? Elles peuvent ne s'être jamais rencontrées, et paraitre similaires, alors que des cultures paraissant avoir des traits communs peuvent être rentrées en contact récemment.

On se demande si les sociétés ne se définissent pas par leur diversité. Ainsi il y aurait une sorte de diversité optimale que les sociétés doivent atteindre mais ne pas dépasser. Cette diversité peut être entre les civilisations − par le rapport qu'elles entretiennent − ou au sein même d'une société − sous forme de classes, milieu professionnel...

La notion de diversité ne peut donc pas être définie d'une manière figée car elle dépend d'une multitude de paramètres et d'échantillons qui ne sont pas statiques. Les sociétés humaines ne sont jamais seules elles font toujours partie d'un groupe plus ou moins éparpillé. L'éloignement n'est pas le seul responsable de la diversité, la proximité joue aussi son rôle à travers un désir de s'opposer − de faire mieux, à sa manière.

Chapitre 3 : L'ethnocentrisme :

La diversité est souvent apparue comme un scandale, alors qu'il s'agit d'un phénomène naturel résultant des rapports entre les sociétés.

Une attitude courante et ancienne de l'homme, l'éthnocentrisme, consiste à rejeter tout ce qui lui est trop éloigné, qui ne correspond à la norme dans laquelle il vit, hors de l'humanité.

L'humanité d'un point de vue global, comprenant toutes les « races » et les civilisations, a du mal à s'imposer. Dans bien des cas, les peuples, au delà des frontières, de sa tribu ou de

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