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Quintus Horatius Flaccus

Commentaire de texte : Quintus Horatius Flaccus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Avril 2015  •  Commentaire de texte  •  443 Mots (2 Pages)  •  609 Vues

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orace est issu d'une famille modeste. Son père est devenu esclave dans des circonstances mal connues, peut-être comme prisonnier de guerre au cours de la Guerre sociale en 89 av. J.-C.2, puis a été affranchi. Le nom de Horatius était probablement, comme il en était l'usage, celui de son ancien maître : deux familles romaines portaient ce nom, ainsi qu'un ami de Cicéron qui possédait des champs près de Brundisium, c'est-à-dire près de la ville de naissance du poète ; il est impossible de savoir de qui le père a été l'esclave. Il a pu également être un esclave public de la ville de Venose3. Une fois affranchi, il exerce le métier de coactor, c'est-à-dire de caissier de ventes aux enchères, puis celui de praeco (« commissaire-priseur »). Il possède quelques terres, confisquées après la mort de Jules César4, et n'est pas pauvre, puisqu'il peut envoyer son fils passer l'été dans la fraîcheur du Mont Vultur5. On ne sait rien de la mère du poète, qui ne mentionne ni frère ni sœur non plus6.

Le nom complet du poète, Quintus Horatius Flaccus, montre qu'il faisait partie de la Tribu Horatia7. Il n'est attesté que par l'inscription commandée à l'occasion des jeux séculaires organisés par Auguste en 17 av. J.-C. : CARMEN COMPOSVIT Q. HORATIVS FLACCVS (« Le poème a été composé par Q. Horatius Flaccus »)8 ; il s'agit du Chant séculaire. Horace naît à Venose, aux frontières de l'Apulie et de la Lucanie, le 8 décembre 65 av. J.-C. vers trois heures du matinn 1. Quand le jeune Horace atteint l'âge de sept ou dix ans, son père s'installe à Rome ; on ne sait s'il y abandonne les affaires pour vivre des revenus de ses terres9 ou s'il y poursuit sa carrière10. Il consacre son temps et une bonne partie de son argent à l'éducation de son fils et lui fait suivre les leçons du grammairien Lucius Orbilius Pupillus, qui enseigne Ennius, Livius Andronicus et bien sûr Homère. Horace témoigne de cette période et de sa gratitude envers son père dans les Satiresn 2 :

« Si [...] ma vie est pure et innocente, mes jours chers à mes amis, le mérite en appartient à mon père qui, tout pauvre qu'il était, possesseur d'un maigre champ, ne voulut pas toutefois m'envoyer à l'école de Flavius, où allaient pour quelque argent, payé au retour des ides, avec leur bourse à jetons et leurs tablettes sous le bras gauche, les nobles fils de nos nobles centurions. Il osa me transporter à Rome, encore enfant, pour y apprendre ce que tout chevalier, tout sénateur voudrait qu'on enseignât à son fils. »

— Satires, I, 6, vers 71-77

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