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Questionnaire La Princesse de Clèves

Fiche : Questionnaire La Princesse de Clèves. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Novembre 2022  •  Fiche  •  1 934 Mots (8 Pages)  •  180 Vues

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La Princesse de Clèves Tome 4

  1. Les changements historiques qui ont eu lieu à la cour sont la mort du roi Henri II et le sacre du nouveau roi. Ces événements influencent en partie l'intrigue amoureuse dans cette histoire. En effet, le sacre où doivent être le prince de Clèves et le duc de Nemours se trouve à Reims. À l'appelle de son mari, la princesse renonce à y aller en “feignant d'être malade” et le prie de la laisser aller chez elle à Coulommiers, ce qu'il accepta. Le duc de Nemours savait qu'elle ne seras pas présente à la Cour et, ne pouvant s'empêcher de partir sans la voir la veille du départ, il décida de lui rendre visite à une heure très tardive “aussi tard que la bienséance le pouvait permettre”. La princesse apprit l'arrivé du duc mais par inquiétude, elle refuse sa rencontre, il partit donc le lendemain. M. de Clèves, qui se trouve chez la Reine Dauphine, apprit la visite du duc, sa jalousie le pousse à aller voir s'il ne s'y trouvait pas. Il eut un soulagement ne pas l'avoir aperçut et questionna Mme de Clèves qui n'évoque en aucun cas ça présence, il croit qu'elle dit cela seulement pour le protéger mais elle n'a pas tort, c'est le commencement de la méfiance et des doutes du prince. Apres le sacre, dans le château de Chambord, se trouvent le prince de Clèves et M.de Nemours en compagnie de Mme de Martigues qui raconte la beauté de Coulommiers et le pavillon dans lequel la princesse s'y trouvait et dont les deux hommes reconnurent immédiatement la description. Le duc de Nemours “sur quelque prétexte qu'il inventa” partit pour Paris. Cependant, le prince voulut “s'éclaircir de la conduite de sa femme” et ne pas rester dans une “cruelle incertitude”. Il se fia à un gentilhomme et lui ordonna de suivre ce duc. On remarque que l'éloignement qui sépare les deux amants fait augmenter au duc l'envie de voir la princesse. Le prince en revanche commence à ressentir un manque de confiance de la part de sa femme et des objectifs du duc, cela marque le début de l'intrigue.
  1. Cet épisode où le duc de Nemours dissimulé derrière la fenêtre, observe la princesse, ignorant qu’il est lui-même surveillé par un domestique de monsieur de Clèves, apporte à l'intrigue une sorte de tension. Le jeu des regards construisent une scène d’amour qui donne à voir l’intensité de la passion des personnages. Dans cette scène nocturne, la princesse manipule des rubans de couleurs du duc, qu'elle enroule autour d'une canne des Indes qu'elle avait volé “Il vit qu’elle en faisait des nœuds à une canne des Indes, fort extraordinaire, qu’il avait portée quelque temps, et qu’il avait donnée à sa sœur”: la canne peut alors être comprise comme une référence érotique implicite à Nemours, “elle s’assit et se mit à regarder ce portrait avec une attention et une rêverie que la passion seule peut donner” cette scène est en miroir avec la scène où madame de Clèves observe à son insu monsieur de Nemours et le surprend en train de dérober son portrait. La similitude des actes montre la réciprocité de leur sentiments. Monsieur de Nemours ne se contente pas que de regarder la princesse mais il exprime ses pensées: “ Il pense qu’il devrait attendre à lui parler […] il crut qu’il le pourrait faire avec plus de sûreté”, mais les émotions le submergent “Quelle crainte de lui déplaire […] Quelle peur de faire changer ce visage!”. L’impossibilité d’exprimer par des mots le ressenti du personnage: “On ne peut exprimer ce que sentit monsieur de Nemours” place cette scène dans une ambiance imaginaire, un peu vague. Le duc n’a aucun scrupule à «espionner» madame de Clèves mais il craint de se montrer, même si il en éprouve une grande envie: “Il trouva qu’il y avait eu de la folie, non pas à venir voir Madame de Clèves sans en être vu, mais à penser de s’en faire voir.” Nemours est proche de franchir le pas, et de faire éclater la passion qui les anime. Il avance de quelques pas et fait du bruit. Mais la princesse se réfugie immédiatement dans un autre endroit du château.  Durant cette scène aucun des deux ne s’exprime, ils ne se rencontrent pas en face. La tension amoureuse est très présente mais elle ne se concrétise pas. Ainsi, les personnages ne vont pas au bout de leurs intentions, empêchés par leur raison, les règles de la bienséance et par une sorte d’impuissance. Cette scène porte donc une importance dramatique majeure pour la suite. Nemours attend en vain dans le jardin , et au petit matin, il se rend dans le village voisin pour y attendre la nuit suivante. Mais c'est un nouvel échec : elle reste toute la soirée, et la nuit, dans sa chambre. Le troisième jour, il accompagne sa soeur pour une visite, et la princesse comprend que c'est bien lui qu'elle a vu, deux nuits auparavant. Parallèlement, la présence du duc de Nemours auprès de la princesse a été rapportée au prince de Clèves par son espion. Sans même laisser le temps à son interlocuteur de lui donner plus de précisions. Le prince persuadé que les deux amants ont eu un rapport intime plonge dans une violente fièvre qui entrainera sa mort et manifestera le début de la fin de leur amour.
  1. Lors de la lecture du dernier dialogue entre la princesse de Clèves et le prince de Clèves, je me suis sentie très malheureuse pour ce prince qui au final ne souhaitait que l'amour réciproque et le bonheur de la princesse. On peut noter que dans les paroles du prince il y'a une sorte de volonté de la toucher au point sensible: “vous versez bien des pleurs”, “la douleur que vous faites paraître”. M. de Clèves avoue que ne pas connaître son malheur est plus préférable que de savoir que l’on est trompé: «Je vous aimais jusqu’à être bien aise d’être trompé (…)j’ai regretté ce faux repos dont vous m’avait tiré». Ce qui m'a également touché sont les argument qu'il fait de lui même sur la valeur de son amour: “je méritais votre cœur”, “une passion véritable et légitime” qu'il oppose à celle supposée être de M. de Nemours ou d'autres prétendants: “vous connaîtrez la différence d’être aimée, comme je vous aimais, à l’être par des gens qui, en vous témoignant de l’amour, ne cherchent que l’honneur de vous séduire” ce passage selon moi donne un air de colère et d'accusation envers le duc, on imagine que le prince serre ses dents en disant ces lignes. Il y'a également la description de la passion que fait le prince pour sa femme: “je vous aimais”, “une personne que j’ai tant aimée”, “la passion que j’avais pour vous”, j'ai remarqué qu'il évoquait ses pensées au passé peut être car il se trouve proche de la mort mais pas parce qu'il ne l'aime plus.Elle lui assure ne jamais l'avoir trompé: “La vertu la plus austère ne peut inspirer d'autre conduite que celle que j'ai eue ; et je n'ai jamais fait d'action dont je n'eusse souhaité que vous eussiez été témoin”. Le prince évoque la liberté “ma mort vous laissera en liberté” comme s'il avouait que l'alliance qu'elle avait eut avec lui la rendait prisonnière.
  1. La résolution finale de la princesse m'a parut compréhensible tout d'abord car la mort de son mari est un évènement assez important pour elle mentalement, elle est maintenant veuve et ne veux surement pas éveiller le mauvais regard des autres en se mariant au duc et “remplacer” le prince: “je suivrai les règles austères que mon devoir m’impose”dit-elle. La société possède une vision du mariage et des veuves bien différente des nôtres. En effet, l'amour pour eux n'a pas de place entre deux personnes car les mariages sont des affaires, les veuves sont censées rester seul à jamais (on peut voir l'image de la mère de la princesse de Clèves, Madame de Chartres, qui était également une veuve). Le duc de Nemours accentue sur le fait qu'elle est “libre” (cela reprend les paroles du prince) “il n’y a plus de devoir qui vous lie, vous êtes en liberté”, il accuse que ces dire “ne sont point de véritables raisons”. On peut qualifier le duc ici comme un personnage invoquant la pitié “en se jetant à ses genoux” tel que la scène de l'aveu entre la princesse aux pieds du prince de Clèves. Cependant je n'aurais pas fais la même chose, je pense plutôt que au lieu de penser à ce que les autres pense d'elle, elle devrait plutôt se concentrer sur ce qu'elle aime et désire plus que tout.

 

  1. Pour ses dernières pages du livres j'ai choisi une chanson qui selon moi possède une musicalité et des paroles assez similaires à l'histoire. C'est une chanson indienne intitulé “Yaad Hai” (je m'en souviens) de Ankit Tiwari et Palak Muchhal. Je sais que la chanson n'est pas compréhensible de tous mais la musique est un langage universel. Tout d'abord cette chanson comporte deux voix, un homme et une femme, on peut les relier à la princesse de Clèves et le duc de Nemours et on peut donc imaginer que ce sont les pensées ou  les souvenirs des personnages qu'ils ont l'un de l'autre. C'est donc la femme qui chante le premier couplet qui se traduit par «les rêves que nos yeux ont tissés ensemble, ils étaient adorables. Nos pieds marchaient, sous nos pieds, il y avait des étoiles et juste des étoiles» on peut penser à l'évènement du bal lors de leur première rencontre quand la beauté et le charme de l'un et l'autre les avaient marqué et lors de leur danse où le Roi et la Reine «trouvaient quelque chose d'atypique à les voir danser ensemble». Puis «Je me souviens de toutes ces choses, Je me souviens de ces quelques nuits» nous pouvons imaginer ici que Clèves se souviens des souvenirs générales et des nuits de bals à la cours». Puis la voix de l'homme (Nemours): «Je me souviens aussi de la douceur de tes mains. Je me souviens de ces innocentes et charmantes impudeurs. Je me souviens de tout, Je me souviens de toutes ces choses». On peut penser ici, au duc qui ressent un manque, peut être un vide de la présence de la princesse et le souvenir du dérobade de son portrait qui peut être interpréter par une action innocentes de l'amour. L'homme finis cette chanson par: «Je me souviens même de ces mots, ce que je ne pouvais pas dire avec mes lèvres. Je me souviens même de cette douleur, qui coulait de mes yeux» On peut donc imaginer le duc se remémorant l'épisode du pavillon lorsqu'il l'espionne mais qu'il ne put exprimer ses sentiments et ses larmes de douleur «mêlées de douceur et charme».

  1. La phrase que je retiens dans cette partie 4 est celle du prince de Clèves: “Vous versez bien des pleurs, madame, lui dit-il, pour une mort que vous causez, et qui ne vous peut donner la douleur que vous faites paraître” c'est sa première phrase alors qu'il se trouve mourant dans son lit. On peut voir qu'il l'accuse de tout ce qui se passe et de sa mort. Le prince insinue que les larmes qu'elle écoulent ne sont fait que pour paraître et non par honnêteté. Cela montre bien la perte de toute confiance envers elle. On voit bien qu'il la tutoie toujours et garde son respect et sa politesse pour elle, même après tout ce qu'il a dû endurer.

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