Question pour un livre du 22 décembre 2014

Jacques Louvière ,Sociologue

4 rue des cerisier, Clermont-Ferrand

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Tel. : 04 73 18 64 80

Mr Montra ,Chef éditorial

Maison d’Édition Fayard

73 rue Saint-Émilion, Paris

Code postal : 75116

24 décembre 2014

Objet : Requête d’ouvrage du 22 décembre 2014

Bonjour Monsieur Montra, j’ai eu l’immense plaisir à lire votre demande

d'ouvrage datant du 22 décembre, le sujet me parais très intéressant mais par la même

occasion peu motivant, en effet il existe déjà une dizaine d'essai argumentatif pour et

contre la dépénalisation du cannabis, sur la véracité des croyances lié a ses effets et

même d'autres sur les effets économiques de sa dépénalisation. Il me sera donc

difficile de trouver des idées nouvelles sur ce sujet là.

J'ai de plus déjà publié cinq essais argumentatifs complets et j'aimerais ,si vous

le voulez bien, me diversifier et travailler sur un genre plus intéressant et sûrement plus vendeur , l'apologue. Il me semble que le cannabis est un sujet beaucoup plus orienté vers les jeunes, or les jeunes qui lisent (même s'ils sont rares) sont plus attirés par la littérature divertissante que par la littérature intellectuelle. Un essais n'ayant rien de divertissant pour une adolescent ou même pour un jeune adulte, étant trop théorique et trop lourd ennuierais son lecteur.

Pour traiter le sujet de la dépénalisation du cannabis il me semble donc plus

judicieux d’écrire un apologue. Je m'explique plus en détails :

Un essai ne peut pas mettre en scène un personnage auquel un jeune pourrais s'identifier alors que c'est le principal moyen d'un apologue pour faire passer des idées plus facilement.

L’apologue peut transmettre des opinions par le rire par l’émotion , bien qu'un essai écris sous le registre oratoire ne sois pas dépourvu d'émotion, il ne feras pas rire le lecteur et ne sera jamais aussi sympathique à lire.

À part par le biais de certains exemples, l'essai ne présente pas de récit, qui par contre présent dans l'apologue permet d’installer une ambiance et un ton propice a l'humour,

à la remise en cause des lois, et permet aussi au lecteur de se faire lui même l'opinion que l'on a choisi de lui induire par le personnage qui incarne notre thèse. C'est selon moi une manière plus simple de faire parvenir une idée a un jeune lecteur.

Pour ce qui est du divertissement l’apologue est donc en tout point supérieur à l'essai

par la même occasion il peut très bien

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