LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Question de corpus sur le barbier de Séville notamment

Mémoire : Question de corpus sur le barbier de Séville notamment. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Février 2014  •  810 Mots (4 Pages)  •  934 Vues

Page 1 sur 4

Question de corpus

C’est en 1778, trois années après la parution de l’œuvre de Beaumarchais, Le Barbier de Séville, qu’est mis en lecture dès la fin de sa rédaction, Le Mariage de Figaro. Cette nouvelle pièce de théâtre, n’est autre que l’évolution des personnages mis en scène dans la précédente. En effet, Beaumarchais, retrace la vie du comte Almaviva, de Figaro, et de Suzanne, sa promise. Cette pièce sera très vite interdite par Louise XVI, mais triomphera cependant au Théâtre Français en 1784 ; considérée par ses différents thèmes comme un texte précurseur de la Révolution Française. La pièce de Beaumarchais connaît un grand succès, qui retentit dans toute l’Europe ce qui lai vaudra notamment une adaptation à l’opéra en 1786, et se distinguera comme le premier opéra naissant de la collaboration entre Mozart et Lorenzo Da Ponte.

Nous allons nous pencher davantage sur l’adaptation de Lorenzo Da Ponte, et par conséquent nous allons être amenés a nous demander de qu’elle manière s’est-il inspiré du modèle laissé par Beaumarchais, et si son travail a permis d’enrichir l’œuvre, ou au contraire a contribué a son appauvrissement.

Afin de pouvoir apporter réponse, notre démarche s’appuiera en premier lieu sur les similitudes des deux travaux, puis dans un second temps, sur les différences.

Il n’est sans dire, que l’adaptation se doit de s’appuyer allègrement sur la source de son inspiration, c’est pourquoi, il est aisément convenu de trouver quelques similitudes entre les deux travaux. Dans le cas de notre démarche sur l’adaptation à l’opéra du Mariage de Figaro, nous pouvons dès lors constater que Le Nozze de Figaro, relate les mêmes faits, dans un ordre similaire, avec une importance égale. On constate qu’il est question de l’emplacement de la chambre attribué aux tourtereaux par le Comte dans les deux œuvres. Cette chambre située entre les deux appartements distincts du comte et de la comtesse, constitue un décor à caractère symbolique, en effet, même si cela est courant à l’époque, les deux appartements sont le reflet de la lassitude de la vie conjugale. De plus, elle appuie la discorde entre Figaro et Suzanne : lui l’accepte, elle y voit le danger. On remarque également que les répliques, malgré leur différence d’écriture et de langage conservent leur même portée : ligne 9 dans l’œuvre de Beaumarchais « Sans comparaison, ma charmante. Oh ! que ce joli bouquet virginal, élevé sur la tête d’une belle fille.. » Dans l’adaptation de Da Ponte « Oui mon cœur, il est encore plus beau : il te va vraiment très bien. » Les deux œuvres suivent donc la même lignée, avec comme but finale de la scène : le droit de cuissage auquel Suzanne est confrontée.

De surcroit, les émotions ressenties sont similaires. En effet, la passion qui lie les deux jeunes gens, mais aussi, le dédain qu’éprouve Suzanne face au comte, et la haine naissante de Figaro vis a vis du droit de cuissage sont inchangés.

Nonobstant, n’est-il pas là, l’importance qu’une adaptation soit l’objet d’une amélioration d’une œuvre retravaillée. En effet, Lorenzo Da Ponte, malgré sa conviction à ne pas changer le déroulement de la

...

Télécharger au format  txt (5 Kb)   pdf (72.2 Kb)   docx (9.7 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com