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Préface De Jean De La Fontaine Analyse

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Par   •  19 Janvier 2015  •  433 Mots (2 Pages)  •  5 811 Vues

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Préface de Jean de la Fontaine

Ce texte de La Fontaine est une préface datée de 1668.

En s'appuyant sur Esope et ses connaissances sur les fables Antiques, La Fontaine se permet de promouvoir la fable, un un genre qu'il revisite à sa façon et qu'il remet au goût du jour.

Il s'agit d'une argumentation directe mais aussi indirecte grâce au récit.

La préface est destinée au lecteur .

La Fontaine veut ici CONVAINCRE : faire passer une thèse, une idée, en s'appuyant sur des arguments rationnels.

La fonction de cette préface :

Il s'agit de faire complimenter la fable, d'en démontrer les bienfaits.

Les arguments principaux sont les suivants :

- La fable permet de s'accoutumer de bonne heure à la sagesse .

- La fable est particulièrement adapté aux enfants

- La fable permet de faire passer le message

- les fables ne sont pas seulement morales, elles procurent encore d'autres connaissances

La Fontaine insiste donc sur l'importance de la fable, sur ses vertus, son utilité, mais il cherche également à séduire le lecteur. Il démontre que ses fables s'inscrivent dans une tradition littéraire en se référant à Platon et à Esope, qui opèrent comme des arguments d'autorité.

I - L'inscription dans une tradition littéraire :

Si La Fontaine renouvelle le genre de la fable, il inscrit cependant son œuvre dans la tradition de la fable.

- dès le début, il évoque l'antiquité gréco-romaine. Il recourt notamment à un argument d'autorité en mentionnant Platon, le philosophe grec, et son ouvrage La République, dans lequel il propose sa vision de la cité idéale. Platon veut bannir les poètes, jugés trop dangereux sauf le fabuliste Esope ce qui témoigne de l'intérêt et de la valeur de ce genre littéraire.

Puis grâce a d'autre argument évoquant l'antiquité.

II – Les fables inculque vertu et sagesse dès l'enfance :

Pour soutenir cet argument fondamental La Fontaine confronte deux exemples

- Crassus contre les Parthes : un exemple qui relève donc de l'Histoire

- Le renard et le bouc (titre d'une fable d'Esope qui sera repris par La Fontaine) : qui relève de la fiction, du récit.

L'enjeu de cette confrontation réside dans la démonstration de la supériorité de la fiction. Celle-ci s'avère plus opérante auprès de l'enfant parce qu'elle est plus imagée, plus séduisante

III - Défense et illustration de la fable :

Par le jeu des questions oratoires (ou questions rhétoriques) La Fontaine entretient une sorte de dialogue

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