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Poème : Aube

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Par   •  22 Juin 2014  •  461 Mots (2 Pages)  •  617 Vues

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Aube est un poème en prose composé de 7 paragraphes. Le premier et le dernier sont en réalité deux octosyllabes qui ouvrent et ferment le poème.

"Au réveil" dernière phrase, est la clé de l'interprétation, qui nous permet de nous rendre compte que ce fut le récit d'un rêve. Bien que les indications spatiaux temporelles :"aube" v.1 (matin) et "midi" v.7, inscrivent le récit dans un chronologie ; on peut néanmoins se laisser à penser que la première phrase "J'ai embrassé l'aube d'été." soit en fait une analepse , la conclusion, la situation finale permis par les circonstances évoquées par la suite.

La succession d'actions se fait essentiellement aux paragraphes 3 à 5, essentiellement au passé simple dans un ordre chronologique. La première partie du paragraphe 2 marque la situation initiale, et la deuxième l'élément déclencheur avec le changement de temps. Le vers 4 est au temps du présent, ce qui marque quelque chose d'important et de nouveau, comme la première apparition de la déesse dont l'importance est accentuée par ":", il l'a "reconnue".

Le 1er mot du texte est " J’ ". Puis présence constante de cette 1e personne (9 occurrences) avec "me". « Je » est souvent en début de phrase, et sujet des verbes d’action ("embrassé" dès le v.1 ; "marché" v.3; "ris" v.10; "levai"… ). Il exprime aussi ses sentiments en plein lyrisme. Mais dans les deux dernières phrases, le 'je" disparaît et laisse place à L’enfant, ce qui est tout à fait inattendu. . Le poète se dédouble à la fin. Alors que tout le poème est énoncé à la première personne du singulier, dans cette avant dernière phrase le poète se désigne avec le groupe nominal « l’enfant » (allitération en -b-). Il nous révèle ainsi que dans son rêve, il est un enfant.

Comme vu dans C), l'enfant se trouve assimilé à Rimbaud lui-même, qui (rappelons-le) n'avait que 18ans lors de l'écriture de l'oeuvre. La lumière atteint les parties hautes du paysage (la cime des arbres, le sommet de la cascade) qui s'argentent ou blondissent sous l'effet des rayons, ce qui est traduit métaphoriquement par l'apparition d'une déesse ("je reconnus la déesse").Cette évocation de l'aube est une sorte de conte. La description mêle étroitement des allusions réalistes (la description des différentes étapes d'un lever de soleil) et des ingrédients fantastiques rappelant l'univers des contes de fées. Le texte se prête à divers niveaux d'interprétation. Au niveau le plus simple, on peut y voir un simple jeu d'enfant : le narrateur se lance à la poursuite de la lumière qui gagne progressivement le paysage, et son imagination fertile lui persuade qu'il est lui-même le grand ordonnateur du spectacle de l'aube. A un niveau plus symbolique, on peut lire le récit de cette quête fantastique comme une allégorie de l'aventure poétique.    

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